Dans ce presque match au sommet de Liga, l’Atlético et Valence se séparent dos à dos au terme d’une rencontre emballée et emballante. Un score nul 1-1 qui n’arrange personne dans la course à la Ligue des champions. Et plus si affinités …
Atlético
Oblak (5) : Match à 16h, météo agréable, adversaire inoffensif… Parfait pour une sieste. C’était sans compter Parejo et sa lucarne à la 80ème.
Arias (6) : Hyperactif sur son côté droit, le Colombien est bien parti pour rester titulaire. Il aurait même pu y aller de son but en fin de match.
Gimenez (7) : Un Uruguayen solide peut en cacher un autre. Après Godin, c’est Gimenez qui tient la baraque pour l’Atléti.
Felipe (7) : Felipe c’est le Brésil, il danse la samba ! Il va de ville en ville, avec lui ça passe pas !
Hermoso (4) : Pas très convaincant. Cholo le sort pour Lodi à la 50ème.
Saul (6) : Aligné sur le côté gauche, il a fait le boulot. Comme souvent.
Partey (5) : Pas le meilleur jour du Ghanéen. Remplacé par Lemar en seconde période.
Koke (6) : L’éternel Koke. Il court, il centre, il presse, il défend. Indispensable.
Félix (7) : C’est bon, c’est trop facile, vous mettez le 7 sur un Portugais et ça fait des merveilles… En plus celui-là défend quoi.
Morata (4) : Il a beaucoup essayé, et beaucoup échoué. Quand ça veut pas, ça veut pas.
D.Costa (6) : Son premier but à la maison depuis un an. Et puis il n’a pas pris de carton, donc c’est forcément un bon match.
Valence
Cilessen (5) : si ce n’est arrêter le penalty, le Néerlandais n’aurait pas pu faire grand chose de plus cet après-midi.
Wass (4) : pas évident de combiner avec un mec qui ne vous voit pas. Autant jouer au cécifoot, hein.
Garay (3) : Le jour où le sens du timing a été distribué, Ezequiel est arrivé à la bourre.
Paulista (6) : A tout pris ou presque de la tête. Et le peu de fois où on l’a vu passer au travers, il revenait récupérer le ballon. Un poison.
J.Costa (5) : Souvent en infériorité numérique sur son côté gauche, le 2e meilleur Costa du match a fait ce qu’il a pu, frustrant au maximum les tentatives de passes, dribbles ou frappes de ses opposants.
Parejo (6) : Toujours calme, même quand il se mange une claquasse par un môme de 19 ans. Dani ne connait pas la pression, il pourrait ressortir un ballon proprement, plein axe, au milieu de Jérôme Le Banner, Jackie Chan, Teddy Riner et Lacrim. Le Michel Denisot valencian.
Kondogbia (4) : Récupère le ballon. Perd le ballon. Récupère le ballon. Perd le ballon. Et ainsi de suite… Du coup, ça s’annule ? Remplacé par Kévin Gameiro (64e)
Coquelin (5) : À mi-chemin entre la sérénité de Parejo et le déchet de Kondogbia.
F.Torres (5) : Est doté d’une bonne vista quand il prend la peine de lever la tête. Malheureusement, le jeunot préfère constamment la première intention à la réflexion. Mais contrairement au reste de la génération 2000, lui, c’est dans les pieds qu’il a le feu. Remplacé par Carlos Soler (71e).
Gomez (3) : N’a jamais pris de plaisir. Esseulé devant, il a passé son match à recevoir de grands ballons difficiles à négocier et à se faire passer devant. L’entrée de Gameiro n’a rien changé.
Cheryshev (2) : Coupable de la main qui offre un peno, de vilaines semelles, des fautes idiotes – qu’il a en plus contesté -, d’un centre dans les tribunes et d’une barre transversale de goret alors qu’il était à bout pourtant. Pas dans son assiette, Denis a été dégueu. Un Mon Chérishev. Remplacé par Kang-in Lee (78e), qui n’aura guère fait mieux, expulsé après 12 minutes.
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