[Tops/flops] Italie – Angleterre : Donnarumma héroïque, l’Angleterre endormi

L’Italie est championne d’Europe ! Au bout du bout du suspense, les Italiens remportent le deuxième Euro de leur histoire, en battant aux tirs au but l’Angleterre. Les 120 premières minutes n’ont pas suffit à départager les deux équipes, qui se sont neutralisées (1-1, buts de Shaw et Bonucci) dans une finale globalement dominée par l’Italie.

Tops :

Gianluigi Donnarumma

Il goûte à une sensation qu’une poignée de personnes connaîtront dans une vie : le sentiment d’être un héros national. Auteur d’un bon match et d’un très grand tournoi, il apporte le titre de champion d’Europe à son pays, en sortant les pénalties de Sancho et Saka.

Federico Chiesa

L’Italien le plus en jambe. Ses courses vers l’avant, ses prises d’initiative et ses dribbles ont réveillé l’Italie. Dans le match le plus important de sa jeune carrière, l’ailier de la Juve a tout tenté pour faire bouger les choses, en permutant également de droite à gauche. Le joker italien a prouvé qu’il a les capacités d’assurer un rôle majeur, en club comme en sélection.

Les latéraux anglais

Trippier dépose un centre sur le pied gauche de Shaw, et ça fait 1-0 dès la 3e minute de jeu. Pour permettre au piston droit de centrer, c’est Walker qui vient faire l’effort pour dédoubler. Les trois latéraux de l’Angleterre sont directement impliqués sur le premier but de la finale, qu’on sait toujours très important. Autrement, le buteur et son passeur décisif ont fait un gros match sur leur côté, tout comme Walker dans l’axe, puis à droite.

Harry Kane

Prince Harry était de sorti. En l’absence de numéro 10 dans le 3-4-3 aligné par Southgate, Harry Kane a joué le rôle de meneur de jeu. Et avec brio. Au cœur du jeu, l’icône de Tottenham a orienté le jeu, tant par ses pieds que de la tête. C’est d’ailleurs lui qui sert Tripper sur le premier but, après un beau renversement, avant de lancer avec succès la séance de TAB de l’Angleterre.

Flops :

Ciro Immobile

À l’inverse de son homologue anglais, Ciro Immobile a vécu un calvaire. Un peu à l’image de son Euro en fin de compte. Trop de déchets, une participation au jeu aléatoire et des difficultés à se positionner entre les lignes, et voilà l’Italie pénalisée par son numéro 9 qui, quand il ne marque pas, n’apporte définitivement pas grand chose. Il sort d’ailleurs avant l’heure de jeu, pas un hasard.

L’attentisme de l’Angleterre

Après avoir ouvert le score, l’Angleterre s’est contentée de défendre. Jusqu’à la 67e minute, le plan risqué de Southgate fonctionnait. Mais après l’égalisation de Bonucci, il a fallu repartir de zéro. Et ça, les Anglais ne s’en sont que très difficilement remis.

L’avant-match

C’était un jour de fête et, comment trop souvent malheureusement, il a été gâché. Des débordements en Angleterre sont venus ternir l’ambiance dans les heures qui ont précédé le match, ainsi que des dizaines de supporters qui ont forcé l’entrée du stade pour assister à la finale. Pour couronner le tout, certains débiles ont sifflé l’hymne italien. Un bien triste spectacle.

Le chiffre : 4

Sur les 90 minutes du temps réglementaire, les Anglais n’ont tiré que 4 fois au but. À chaque fois par des défenseurs.

Le tournant du match :

2e minute de jeu dans cette finale lorsqu’Harry Kane oriente le jeu côté droit, vers Kieran Trippier. Le piston droit anglais prend le temps d’ajuster un centre au second poteau, direction le pied gauche de Luke Shaw. Le piston gauche trompe Donnarumma à bout portant et conditionne toute la finale, en ouvrant le score très tôt dans le match.

Crédits photos : Icon Sport

0