[Liga] FC Séville – Betis Séville : les notes

C’est le come back, avec ou sans rhum Bacardi ! Ce célèbre refrain d’IV My People n’a jamais aussi bien porté son nom ! La Liga est de retour, avec un bouillant derby de Séville pour commencer. Facilement, c’est le mieux classé, le FC, qui s’impose face au Betis (2-0). Les tendances d’avant confinement se poursuivent pour les deux équipes.

FC Séville

Vaclik (?) : On ne note pas les joueurs qui n’ont pas participé au jeu.

Jesús Navas (7) : Il a fait la même chose toute sa carrière. Il a très bien fait la même chose toute sa carrière.

Diego Carlos (6) : La Ligue des talents, reine de Séville.

Koundé (7) : Pas rassasié par les timides offensives adverses, il a même été un des sévillans les plus dangereux du soir.

Reguilón (7) : Il a fait de son côté gauche une dictature, pour ça qu’on le remercie pas.

Fernando (6) : Bien placé pour crucifier un Betis bien parti pour être aussi décevant qu’avant le COVID-19.

Jordán (5) : Le vilain petit canard au milieu, la tâche de vin rouge sur la chemise en soie.

Óliver Torres (7) : Un oasis d’esthétisme dans un match un peu pourri.

Ocampos (9) : Dire qu’on se moquait de lui il y a encore peu… Quel patron, quel magnifique joueur.

Munir (6) : Mal payé pour ses efforts, le karma a même pris le luxe de le blesser.

de Jong (5) : Trois mois plus tard, il ne correspond toujours pas au style de jeu de son équipe.

Betis

Robles (4) : Le cadre qui fait le boulot à sa place, avant d’encaisser un péno et un but à bout portant. Il serait resté confiné c’était pareil.

Emerson (3) : Il appartient au Barça. Evidemment on s’en doute pas dans la mesure où il nous offre un avant-goût de Moussa Sissoko latéral droit.

Bartra (6) : Il tenait la baraque comme un grand avant de se rendre coupable d’un penalty ultra-sévère.

Sidnei (3) : Sorti dès la pause après 45 minutes d’intervention hésitantes, de marquage élastique et de relances moyennes. Remplacé par Feddal (4), qui a perpétué l’oeuvre de son prédécesseur.

Alex Moreno (3) : Il va pouvoir rentrer chez lui tout propre après être passé par la machine à laver Ocampos.

Guido Rodríguez (3) : Présenté comme la plaque tournante de l’équipe alors que dans les faits il réclame sans cesse de l’aide pour ne pas se noyer et prend coup de pression sur coup de pression. Ahmad de Koh-Lanta à la sauce andalouse.

Aleña (4) : L’avenir catalan du petit Charles s’assombrit.

Canales (4) : Qu’on lui ordonne de se rapprocher de Fekir plutôt que de ses défenseurs centraux.

Fekir (4) : Une mi-temps où il ne pouvait pas lâcher le ballon faute de solutions, une seconde où il ne voulait pas le lâcher tellement la première l’a saoulé.

Tello (3) : Avoir Jesus Navas pour vis-à-vis quand sa principale qualité est la vitesse est forcément un sérieux problème.

Borja Iglesias (4) : Des dizaines de courses pour presser, de nombreux ballons à négocier très difficilement en pivot mais zéro ballon à exploiter dans le sens du jeu. Mériterait une prime pour le préjudice moral.

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L'Equipe Ultimo Diez