Le petit poucet de la Ligue 1 recevait cet après-midi l’ogre parisien. Après une première mi-temps disputée, c’est finalement Paris qui s’impose 3-0 face à Amiens. Les notes :
Amiens :
Gurtner (5) : il a tout tenté pour que son équipe ne prenne pas une valise. Rien à se reprocher.
Adenon (3) : Khaled aura été dur sur l’homme. Un peu trop dur … Deux jaunes, un rouge, et une douche avec une demi heure d’avance.
Lefort (4) : A parfaitement respecté le plan de jeu. Lui s’occupait du ciment.
Krafth (5) : lui s’occupait de poser les briques
Dibassy (4) : et lui supervisait le chantier.
Gouano (4) : Il a proposé un octogone à Draxler. On attend la réponse de la précieuse de Gelsenkirchen.
Gnahore (5) : Aurait pu changer le cours du match en convertissant la seule occaz amiénoise. La suite n’en a été que plus cruelle.
Blin (3) : jeu de mains, jeu de vilains.
Monconduit (4) : A ce jeu d’attentisme, difficile de tirer du positif d’un milieu de terrain.
Mendoza (5) : Des intentions et de la détonation.
Timite (5) : Sans complexe mais malheureusement sans expérience. Retenez le nom malgré tout
Paris :
Areola (6) : Sa (magnifique) première parade survient à la 45e minute. Ça vous donne une idée de son match.
Bernat (5) : Muet offensivement. Et ouais mon gars, Amiens c’est pas Naples ou Liverpool.
Marquinhos (6) : Petit but, direction le stage au Qatar avec sérénité pour Marqui.
T.Silva (7) : A force d’être autoritaire comme ça, il va piquer le poste de président du PSG à Nasser.
Meunier (6) : Pas avare d’efforts dans son couloir, il a failli offrir un but à Diaby à un quart d’heure de la fin du match.
D.Alves (5) : Positionné dans un milieu à trois mais souvent proche de Meunier à droite, le Brésilien n’a rien apporté, tout en se traînant sur les retours défensifs. Son repositionnement près de Verratti dans un 4-2-3-1 après la pause n’a rien changé le concernant.
Verratti (6) : Il incarne la maîtrise parisienne sur le jeu et a cherché les intervalles. Quelques pertes de balles préjudiciables en début de rencontre.
Draxler (7) : Son repositionnement en 10 après la mi-temps lui a permis d’offrir davantage de solutions à ses coéquipiers. Un double contact exquis qui amène le deuxième but.
Di Maria (6) : Rarement dans les bons coups malgré quelques fulgurances. A l’origine du penalty obtenu.
Mbappé (7) : Très en jambes, la mobylette de Bondy a effectué les bons gestes dans la surface comme en dehors. Un véritable poison que l’ASC a peiné à contenir.
Cavani (6) : Un déchet avec le ballon frustrant lors des 45 premières minutes, malgré un placement et des appels d’une grande justesse. Buteur sur penalty puis passeur pour Mbappé.
FRANCOIS LO PRESTI / AFP