Les Bleus rebondissent au Portugal. Après la défaite à Paris contre la Finlande dans un match qui ne servait à rien, notre EDF a corrigé le tir en Ligue des nations sur la plus petite des marges, comme on en souvent l’habitude.
Les Portugais :
Rui Patricio (6) : La forteresse qu’il avait édifiée en première période a fini en Rui-nes.
Cancelo (5) : Un peu trop neutre dans son couloir. Peu de prises de risques offensives malgré un petit sursaut en fin de rencontre.
Fonte (5) : Le poteau sûr.
Dias (6) : A tenté de tenir la baraque, en vain.
Guerreiro (5) : Guère héros. Légèrement moins offensif qu’à l’accoutumée et souvent aspiré par Kingsley Coman.
Carvalho (4) : William pas très Saurin. Et pas non plus Bonduelle. Remplacé par Diogo Jota (5) à la 56e : le même maillot rouge qu’à Liverpool mais pas le même impact.
Danilo (4) : Danilo a pris l’eau. Trop lent et donc souvent en retard sur ses adversaires du soir.
Fernandes (5) : Le même qui joue à Manchester United ?
Silva (4) : Rien à signaler, mais vraiment rien.
Ronaldo (6) : Quelques tentatives mais peu de précision. Comme à Paris, bien entouré par Kimpembe.
Félix (5) : Éteint en première période, avant quelques fulgurances sans grand impact toutefois.
Les Bleus :
Lloris (7) : Des arrêts décisifs, un rôle de capitaine largement assumé pour garder sa cage inviolée.
Hernandez (8) : Match XXL du Bavarois, il domine totalement son match pour délivrer des centres millimétrés. Glou glou Cancelo.
Kimpembe (7) : Il a mis CR7 dans ses poches, c’était le patron de la défense des Bleus ce soir. Maestro Kimpembe.
Varane (6) : On sent que son début de saison l’a un peu marqué, mais plus solide en défense sous Deschamps qu’avec Zizou.
Pavard (7) : From Dubois contre la Finlande to Pavard aujourd’hui, fallait se mouiller sévèrement la nuque.
Rabiot (8) : Sa présence sur le côté gauche a fait très très mal aux Portugais, le Duc à fait de la Seleção sa cour.
Kanté (9) : Il est partout, même comme buteur. On a une pensée émue pour les Portugais dont il hantera les rêves.
Pogba (8) : À la première relance il oriente les Bleus, son jeu vers l’avant permet à la France de rayonner sur l’Estadio da Luz.
Griezmann (8) : Disponible entre les lignes, il se faufile comme il veut, retrouve peu à peu son football, joue pour l’équipe. La clé de ce match.
Martial (6) : Il a été marabouté avant le match. On ne voit que ça. Mais jouer avec un attaquant qui cherche la profondeur était une belle idée.
Coman (7) : Quel joueur incroyable. Guerreiro fait les gros yeux quand il le voit s’élancer, problème : il est fort avec et sans ballon.
Crédit photo : Icon Sport.