Pourquoi aime-t-on autant le football ?

Pour la majeure partie d’entre nous, le football est notre jeu, notre loisir et notre sport préféré. Mais au-delà de sa popularité ancrée dans la culture et son côté « rassemble les peuples », savons-nous vraiment pourquoi le football est l’élu de notre cœur ?

Parce qu’il est collectif

Contrairement à un sport individuel, le football crée des liens entre des coéquipiers. Le football, c’est la confiance en l’autre. C’est la coopération. C’est les tapes dans la main après chaque action. Mais c’est aussi l’occasion d’accuser certaines individualités après un échec. Et on aime rejeter la faute sur l’autre.

Parce qu’il nous permet de ressortir notre vice

Ah ça… Le football ne manque pas de joueurs vicieux. Et on se délecte tous (ou presque) à exacerber cette ombre qui nous hante par moments sur un terrain. Coup de coude dans les côtes, tacle légèrement appuyé, tirage de maillot discret… Mais c’est finalement un ingrédient qui revient souvent dans la recette d’un match. Il suffit de prendre l’exemple de la faute de Téji Savanier, qui a évacué sa frustration sur Kylian Mbappé. Ce dernier s’est laissé emporter par le côté obscur de la force en répondant physiquement. C’est sûr que c’est plus difficile de faire des fautes au golf ou en cyclisme.

Parce qu’il est simple…

Combien de buts avons-nous observés en se disant « Mais c’est simple le football en fait » ? Une équipe peut avoir du déchet pendant 80 minutes, tomber sur une grosse défense, un gardien incroyable, et puis, sur un ballon balancé dans la boîte au pif, un pied qui traîne et but de Javi Martinez. Ça valait bien la peine de se casser la tête avec une semaine de travail tactique pour museler Arjen Robben.

… et compliqué

Le football est un sport si vaste et complexe. Pour un sport collectif (comparé au basket-ball, au handball ou au volley-ball), le terrain est immense. Les possibilités sont donc décuplées à travers du jeu plus ou moins long, des mouvements variés, des permutations à grande échelle et de nombreux systèmes de jeu. Ici, il n’y a pas de chronomètre au bout duquel on est obligé de tenter sa chance pour marquer, ce qui a pour conséquence qu’on peut revenir en arrière et retenter une nouvelle attaque. Mais tout cela, Simon Piotr vous l’explique régulièrement dans « Le Labo ».

Parce qu’il n’y a pas le droit à l’erreur

Un but vaut extrêmement cher en football. On ne peut pas se rattraper comme au basket, au tennis ou au handball où les points sont marqués à foison. Rafael Nadal ne fait pas le tour du court avec son t-shirt sur la tête à chaque fois qu’il réussi une amortie. Si LeBron James rate un dunk facile, il pourra retenter sa chance 30 secondes plus tard. Au pire, son équipe a perdu 2 points sur plus d’une centaine marquée. Loris Karius, par contre, a peut-être coûté la Ligue des champions à Liverpool il y a quelques mois. Le football est un des jeux les plus fermés qui soit, où la défense domine de façon écrasante. C’est pourquoi chaque but revêt une importance énorme et peut faire basculer le destin d’une équipe.  Celui qui marque est un héros, celui qui encaisse est un zéro.

Parce qu’un match peut se jouer sur un détail

Les faits de jeu d’un match de football sont infinis au cours d’une rencontre. On pourrait en déceler des dizaines, voire des centaines. La plupart d’entre eux se déroulent logiquement, mais parfois, il y a cette glissade du défenseur, ces mains pas assez fermes du gardien, ce mauvais appui de l’attaquant qui rate sa frappe… des détails qui peuvent, à chaque instant, bouleverser le déroulement d’un match et annihiler tout le travail de l’entraîneur, son staff et ses joueurs en amont. C’est pourquoi les « petits » peuvent toujours espérer l’emporter face aux « gros ». C’est ce qui fait l’incertitude qu’on aime tant lorsqu’on s’installe devant un match de football.

Parce que la France est championne du monde

Second poteau, PavaaaAAAAAAAAAARD !!!!!!

 

Photo credits FRANCK FIFE / AFP

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J'aime beaucoup le foot. Et Marco Verratti. Surtout Marco Verratti.