Après avoir vaincu l’ogre allemand à Munich, les Bleus se déplaçaient à Budapest pour tenter de dompter le petit poucet Hongrois. Et ce match sur le papier aisé s’est transformé en véritable bourbier. Mené contre le cours du jeu, les Bleus ont péniblement égalisé à 20 minutes du terme grâce à Griezmann. Derrière, les français se sont heurtés à la muraille Hongroise. Score final 1-1. Et un sacré match à venir face au Portugal … Nos tops et nos flops de la rencontre.
Tops
L’organisation Hongroise
La France a livré une horreur de rencontre. OK. Mais il faut rendre aux Hongrois ce qui appartient aux Hongrois. Les joueurs du Danube ont été exemplaires. Sur tous les aspects. L’aspect tactique, avec un bloc compact lors qu’ils n’avaient pas le ballon (très souvent). La propreté des relances et des transitions offensives aussi. Et toujours, un état d’esprit incroyable. Mention spéciale à Laszlo Kleinheisler, milieu aux trois poumons et véritable symbole de la combativité des siens.
La Puskas Arena
Quel plaisir de revoir un stade plein, qui chante, qui vibre, qui hurle … Une ambiance électrique grâce à 60000 spectateurs chauffés à blanc et qui finiront sans doute bien rouge après avoir passé 3h sous 35 degrés.
https://twitter.com/LauricellaMatt/status/1406218419029037057
Flops
Benjamin Pavard
Coupable d’avoir oublié son vis-à-vis sur le but Hongrois, il est aussi coupable d’erreurs à chaque fois qu’un adversaire est venu dans sa zone. Complètement à l’ouest, il en a rendu fébriles ses coéquipiers et a inculqué la peur dans la tête de ses petits copains. Le vrai point faible individuel de cette équipe.
Le jeu des Bleus
Dominateurs territoriaux, les Bleus ont pêché par manque d’idées. Un manque d’idées symbolisé par les prestations individuelles des offensifs français ou encore par le manque de centres à destination d’Olivier Giroud lorsque ce dernier est entré. Vraiment, rien ne va. Et les individualités ne suffiront peut être pas toujours.
Didier Deschamps
On l’aime. On sait qu’il nous emmenera loin. Qu’on peut lui faire confiance. Mais vraiment, une telle bouillie et si peu de réaction face à une Hongrie si basse …
L’instant UltimoDiez
Car on aime le beau jeu, on est obligé de dire un petit mot sur Péter Gulácsi. Déja très fort avant, il semble l’être encore plus depuis sa pose d’implants. Le roi de la Hongrie, n’en déplaise à Viktor Orban.
https://twitter.com/DoNuT_1985/status/1404851957114851339
La stat : 1
Buteur en seconde période, Antoine Griezmann a marqué … sur son seul ballon obtenu en bonne position. De quoi mettre en exergue la défense Hongroise mais aussi l’incapacité des Bleus à mettre leurs offensifs dans de bonnes conditions.
Crédit photo : IconSport
