Madame de Staël disait : « La poésie doit être le miroir terrestre de la Divinité, et réfléchir, par les couleurs, les sons et les rythmes, toutes les beautés de l’univers ». Me prit alors l’envie d’écrire un sonnet en hommage à l’une de ces « beautés de l’univers ». Une ode à Luka Modric, actuellement malmené dans son pays.
Quand tu arrivas en ce soir d’août à Madrid,
Bien malin celui qui pouvait imaginer
À quel point ton génie nous éclabousserait
Toi, le magicien de Zagreb, l’intrépide.
Infatigable relayeur polyvalent,
Ratisseur, constructeur, architecte, maestro,
Illuminer ce sport, tu le fais constamment.
Ton dessein : tirer ton équipe vers le haut.
Si on ne choisissait qu’un mot pour te décrire,
C’est verticalité qui semble convenir.
Vision du jeu ajoutée à élégance,
Agrémentées de passes laser ; émerveillent.
De même, tes extérieurs du droit encensent.
Je l’affirme Luka, tu es notre soleil.