[Ligue des champions] FC Barcelone – Inter Milan : les notes

Après son match nul sur la pelouse du Borussia Dortmund (0-0), le FC Barcelone devait se ressaisir à domicile face à l’Inter Milan. Mais les hommes d’Antonio Conte, qui ont également calé face au Slavia Prague (1-1), se rendaient au Camp Nou la tête haute. Et malgré une ouverture du score précoce, le club italien s’incline, la faute à un doublé de Luis Suarez en seconde période. Score final : 2-1. Les notes des 22 acteurs :

Les Barcelonais

Ter Stegen (6,5) : A mis un bon quart d’heure à se mettre dedans, puis est d’un seul coup redevenu le monstre que l’on connaît.

Semedo (5) : Comment en vouloir à un latéral gauche droitier balancé là par défaut d’avoir été moyen ? Bien meilleur à partir de l’entrée en jeu de son jumeau Dembouz.

Piqué (4) : Sur l’ouverture du score, c’est lui le principal responsable. Mais ça ne lui a pas servi de leçon, il a continué à sortir sur le porteur somme un taureau sur le torero. Enfin, ça, c’était quand il ne se jetait pas sur un joueur déjà cadré par un coéquipier. Tu es sûr que tu es défenseur depuis 15 ans, Gerard ?

Lenglet (5,5) : A passé son match à couvrir les arrières de son partenaire. C’est ce qu’on appelle un gars sûr.

Roberto (5) : Intéressant quand il permet au jeu de s’écarter et de générer des centres. Moins quand il ne propose rien sur son côté et oblige le Barça à s’entasser dans l’axe.

Arthur (4) : Si c’est seulement pour jouer latéralement, il y avait déjà Rakitic, hein.

Busquets (3) : Quand il est obligé de tacler, ce n’est jamais signe d’une prestation maitrisée. Et ce soir, on a plus souvent vu Busi par terre que sur ses deux jambes. Remplacé à la 52e par un homme qui aime beaucoup moins tacler et se rouler par terre : Arturo Vidal (non-noté). Evidemment, on déconne, mais mine de rien, c’est le Chilien qui fait la passe décisive pour Suarez.

De Jong (7) : Le meilleur Blaugrana dans le jeu. Un coup de patte fin et intelligent qui éclair le jeu et permet au Barça de respirer. Toujours le geste qu’il faut.

Messi (6,5) : A vu des jambes débouler de tous les côtés pour attraper le cuir. Ou ses chevilles. Le nabot n’a pas apporté beaucoup de danger, jusqu’à ce rush qui a permis à Suarez de planter le deuxième. On ne le voit pas, puis il éblouit. Classic shit.

Suarez (8) : Il n’avait quasiment rien montré jusqu’à ce but, presque miraculeux tant le Barça n’arrivait pas à se montrer dangereux. Puis il enfonce le clou, à base de flair et de popopopo. C’est ça qu’il y a de bien avec Luisito, il ne suffit pas de grand chose pour se mette à claquer.

Griezmann (4) : Des passes ratées, trop longues, trop courtes, des appels à contre-temps, un jaune bien mérité, des tirs forcés… Il va falloir encore un peu de temps avant que le Français ne se s’intègre réellement au jeu de son équipe. Remplacé par Ousmane Dembélé (66e), qui a clairement dynamité l’attaque blaugrana.

Les Intéristes

Handanovic (6) : Condamné sur deux missiles air-sol du Pistolero. Frustrant.

Godin (6,5) : Toujours appliqué dans les duels, juste à la relance. Il a fallu un coup d’éclat blaugrana pour le faire sortir de son match.

De Vrij (6) : Pièce maîtresse du trio cadenas de Conte, il a rassuré l’arrière-garde interiste avant de céder dans les 10 dernières minutes. Cruel.

Skriniar (6) : Il a muselé Messi et consor pendant une heure de jeu. Difficile de tenir plus longtemps.

Candreva (5,5) : Un but hors-jeu et des centres percutants, la métamorphose de Conte n’a malheureusement pas pris plus de 45 minutes.

Asamoah (5,5) : Une première mi-temps passée à courir, des efforts qui auront coûté cher en fin de partie.

Barella (6,5) : Dans les bons coups offensifs, juste sur les défensifs. On en redemande !

Brozovic (7) : La clé du système Conte, dans cette compo il sait autant se faire trouver que trouver un partenaire.

Sensi (7) : Distributeur de caviars et douceurs. Mieux qu’une boîte de Quality Street.

Lautaro (6,5) : La pile électrique arrivée sans batterie en fin de partie.

Sanchez (5,5) : Une première période qui nous a rappelé ses meilleures heures à Arsenal, une seconde ses déboires à Manchester.

Crédit photo : PA Images / Icon Sport

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