Le football italien est de retour… sur la forme. La Juventus et l’AC Milan ont livré un pauvre match de reprise, dans cette demi-finale retour de Coupe d’Italie. Score nul et vierge qui qualifie la Vieille Dame, de par son nul obtenu à San Siro en janvier dernier (1-1). Les notes des 22 acteurs :
Les notes de la Juventus
Buffon (?) : Il s’est ennuyé au moins autant que nous pendant 90 minutes.
Danilo (5) : Une demi-heure Cuadradesque avant un morne retour à la réalité.
De Ligt (6) : Maintenant c’est lui qui borde Buffon et lui raconte une histoire pour l’endormir.
Bonucci (5) : La moyenne pour avoir survécu au tacle à la carotide de Rebic.
Alex Sandro (5) : Moyen il y a trois mois, toujours moyen maintenant.
Bentancur (7) : Il reprend sur le même rythme qu’il a terminé il y a trois mois, heureusement pour la Juve.
Pjanic (4) : On ne sait pas s’il a plus la tête à Turin ou à Barcelone, mais elle risque de vite tomber au rythme où vont les choses.
Matuidi (4) : Quelconque dans un match quelconque.
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Dybala (4) : On le croit volontiers quand il dit qu’il n’est pas encore complètement remis de son épisode viral.
Ronaldo (3) : Là, il y a de quoi inquiéter les autorités sanitaires italiennes.
Douglas Costa (3) : Insérer vidéo de Cartman de South Park hurlant « Combat d’infirmes !!! » à chaque fois qu’il s’approche de Conti pour un 1v1.
Les notes de l’AC Milan
Donnarumma (5) : Des arrêts d’échauffement toute la partie, sauvé par son montant en première période. Un match à attendre un braquage qui n’arrivera jamais.
Calabria (4) : L’un des grands artisans du confinement des rossoneri dans leur propre camp.
Romagnoli (6) : Le meilleur joueur offensif de la première période, le meilleur défensif en deuxième. Alessio, l’omniprésent.
Kjaer (5) : Soldat, guerrier, lieutenant… pour tenir le point du nul contre l’ogre juventino. Wait…
Conti (4) : Il a du potentiel et est volontaire, mais son plus grand fait d’armes reste sa main, ou plutôt son coude à l’origine du penalty raté par CR7.
Kessié (4) : Sait être horripilant et rassurant dans un laps de temps d’une minute. À ce stade c’est presque un art.
Bennacer (5) : Des idées, du boulot. Par pitié, sortez-le de là !
Bonaventura (3) : L’avant-centre qui ne voulait pas être avant-centre. L’histoire est bien connue, et elle se finit par une prestation fantôme.
Paqueta (4) : Un peu d’idée, un peu seulement, vraiment un tout petit peu. L’art de s’éteindre.
Calhanolglu (3) : La bourinerie n’est jamais finie.
Rebic (2) : Une reproduction du high-kick de Nigel de Jong comme temps fort, c’est aussi ça l’influence de Zlatan à l’entraînement.
Crédit photo : LaPresse / Icon Sport
