Il faudrait désormais un improbable concours de circonstances pour voir le LOSC perdre le titre sur les deux dernières journées. Bousculés par le RC Lens en première période, les Dogues ont fait preuve comme souvent d’une grande force collective pour maîtriser la seconde période et s’imposer 3-0. Nos tops et nos flops de la rencontre.
Tops
Burak Yilmaz
Que dire sur ce match de Yilmaz et sur sa fin de saison en général ? Le général, le Roi Burak a le poids d’une équipe sur ses épaules, mais n’est finalement que le symbole d’un collectif qui file tout droit vers le titre. Grâce à un pénalty et un but qui rappelle celui d’un certain Eden Hazard dans un contexte similaire lors du dernier titre du LOSC, le Turc continue de faire vibrer le peuple lillois. Construire une statue de Yilmaz sur la Grand’Place ne serait pas dénué de sens.
Les 30 dernières équipes ayant été en tête après 36 journées de @Ligue1UberEats ont remporté le titre en fin de saison(championnats à 20 clubs). #RCLLOSC
— Stats Foot (@Statsdufoot) May 7, 2021
La réussite du LOSC
Rien ne semble pouvoir arriver à Lille dans cette fin de saison. Quand tout va dans votre sens, difficile de douter. Et ce n’est pas de la chance, mais de la réussite. Et la réussite, ça se provoque. Cette réussite est le fruit d’un travail et d’une force collective affolante cette saison. Un pénalty en tout début de partie, un carton rouge qui fait basculer le match, un ballon qui revient dans les pieds de David face au but. Une réussite de champion.
La réaction lensoise
L’opposition avait tout pour nous offrir un derby bouillant avec une qualité de jeu et une intensité digne d’un tel match. Passé la déception du pénalty jugé comme sévère, les Lensois rentrent dans leur match et font douter les Lillois pendant plus de 30 minutes. Les Sang et Or ont fait ce qu’ils savent si bien faire. Pressing, jeu rapide en transition, changement d’aile… La performance de Cheick Doucouré est le meilleur exemple de ce réveil lensois. Malgré cette formidable réaction, les joueurs de Franck Haise se sont vite fait refroidir. Malgré cela, les Lensois ne se sont pas arrêtés de jouer en seconde période !
Flops
Clément Michelin
Un Lillois infiltré ? Les doutes sont permis. A l’aller comme au retour, Michelin se sera fait exclure, laissant le champ libre aux Lillois pour dérouler. Et que c’est dommage. Le RC Lens était parfaitement revenu dans son match. Mais coup sur coup, le piston gauche Lensois se fera avertir pour des fautes évitables. Exclusion logique et tellement pénalisante pour les Sang et Or.
Seko Fofana
Le milieu de terrain a surtout subi de plein fouet l’infériorité numérique, après laquelle il a eu énormément de mal. C’est également lui qui provoque la faute sur Bamba qui donnera un pénalty plus que discutable. Le différentiel par rapport à sa performance le week-end dernier face au PSG est conséquent. Mais l’Ivoirien aura tout de même fait part de ses qualités grâce à quelques fulgurances.
Luiz Araujo
Puisqu’il faut bien trouver la petite bête, il a été le Lillois le moins performant ce soir. Son impact balle au pied et dans les courses ne s’est pas fait ressentir. Il est plus à l’aise en temps que remplaçant, ce qui lui permet de faire la différence en seconde partie de match. Son carton jaune en fin de première période confirme une performance délicate de la part du Brésilien.
L’instant Ultimo Diez
Un boulet de canon, une bombe, un missile, une frappe nucléaire… Pas facile de trouver la comparaison la plus efficace pour le futur plus beau but de la saison. C’est le but dont tout le monde rêve. Aux 30 mètres, mauvais pied, dans la lucarne, tout est parfait. Burak Yilmaz ne s’est pas posé de questions et a allumé – c’est le terme – la cage de Leca. Un but qui en temps normal aurait climatisé un stade entier et dont on ne se lassera pas. Stratosphérique.
Le chiffre : 6
C’est le nombre de tirs de Burak Yilmaz sur les trois derniers matchs, face à Lyon, Nice et donc Lens. 6 tirs pour 5 buts et un poteau. Réussite (presque) totale.
Crédit photo : Icon Sport
