C’est enfin lancé ! Des jours à nous chauffer, à attendre ce 11 juin. Nous y sommes ! Et pour son entrée en lice, l’Italie ne s’est pas manquée. Longtemps dominateurs mais stériles, la bande de Mancini a fini par faire sauter le cadenas turc. Score final : 3-0 grâce notamment à des buts d’Insigne, d’Immobile, et un CSC de Demiral. Les tops et les flops de la rencontre.
Tops
Le collectif italien
Avant de distribuer des bons points individuels, commençons par féliciter l’Italie dans sa globalité. Jamais inquiétée, la Squadra s’est longtemps heurté à un mur mais n’a jamais stoppé ses efforts en phase offensive ou son pressing à la perte du ballon. Un message envoyé aux autres nations : ils seront casse bonbons à bouger.
Leonardo Spinazzola
Donnez à Florenzi le quart de son volume de jeu et de son endurance … Le latéral gauche a été très en vue, que ce soit sur de rugueuses montées ou sur des retours défensifs bien sentis. Pas toujours en réussite sur ses centres mais diablement intéressant.
Nicolo Barella
On aurait pu récompenser Immobile, buteur et passeur. Mais bordel Nicolo Barella… Les deux premiers buts viennent d’une passe magique du joyau de l’Inter. Pour le reste de la rencontre, il a été partout, en bon quaterback. L’Italie n’a pas Verratti mais peut compter sur Nicolo.
Les flops
Le collectif turc
Si l’italien a brillé, que dire du collectif turc ? Sans saveur ni relief, le XI turc n’aura RIEN montré en 90 minutes. Pas une frappe lors de la première période. Trois buts encaissés sur la deuxième. Déja dos au mur, l’équipe de Şenol Güneş devra se relever dès le deuxième match. Car les individualités méritent plus. Et peuvent sans aucun doute mieux faire.
Çağlar Söyüncü
Le défenseur central de Leicester, si intéressant cette saison en Premier League, a sombré, à l’image de son équipe. Censé tenir la baraque, il l’a regardé couler. Et il n’avait pas de gilet de sauvetage.
Merih Demiral
Le joueur de la Juve qui marque son camp … bizarre ! Plus sérieusement, il peut difficilement faire mieux et éviter le CSC. A l’inverse, il peut difficilement faire pire que sa rencontre du soir. Les deux joueurs de la charnière turque sont priés de retrouver leur vrai niveau. Sinon, l’outsider turc pourrait connaître une grosse désillusion.
La polémique du match
Peu avant la mi-temps, Leonardo Spinazzola déborde sur son côté gauche. Celik, non loin de là, contre le centre du latéral italien … de la main. Et là démarre le bourbier. Les italiens réclament, l’arbitre dit que nenni. La VAR regarde quand même, au cas où … Mais ne contredit pas l’arbitre central. La nouvelle règle ayant été adopté, la main de Celik n’est pas considéré comme suspecte en terme de motricité. Jouez messieurs. On en a pourtant vu siffler des centaines cette saison. On espère que la règle sera appliquée de façon cohérente tout au long du tournoi.
La stat de la rencontre
Elle résume tellement la rencontre … A la mi-temps, l’Italie avait frappé 14 fois au but. Le pauvre Yilmaz, lui, n’avait touché que 7 petits ballons. Et aucun dans ne serait-ce qu’une demi position intéressante.
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