Après avoir fait le plus dur au match aller (0-2), Manchester City termine le travail en beauté en terrassant le Borussia Mönchengladbach 2 buts à 0. Qualifiés pour les quarts de finale pour la quatrième année consécutive, les Citizens connaîtront leur futur adversaire vendredi à midi.
Tops
L’interchangeabilité Citizen
Avec une composition sans numéro 9 au coup d’envoi, Pep Guardiola a encore joué au savant fou ce soir. Six milieux de terrain (en comptant Cancelo), tous ont permuté au cours du match. Cette interchangeabilité a offert à City une possession hégémonique, beaucoup de mouvements et une assurance défensive à la perte du ballon.
La détermination de Manchester
« Trop tendre », c’est ce que l’on reprochait parfois à Manchester City. Si ce n’est « qu’un Mönchengladbach en crise » que City a affronté, les hommes de Pep Guardiola ont livré 90, voire 180 minutes très solides. Concentré, agressif et précis : le leader de Premier League a parfaitement maîtrisé la double confrontation.
Flops
L’apathie de Mönchengladbach
Victimes du rouleau compresseur Manchester City, les Allemands n’ont pas vu le jour pendant 90 minutes. On a senti une équipe écrasée par le collectif citizen, incapable de mettre un peu de folie ou d’emballer ce match retour. Manque de caractère ou impossibilité de bousculer les skyblues ? Dans tous les cas, il n’y a eu qu’une seule équipe sur le terrain.
Les rencontres en terrain neutre
On ne va pas se mentir, il n’y avait pas cette atmosphère Ligue des champions. La faute au COVID-19, qui a décidé que cette double confrontation allait se dérouler d’abord à huis clos, mais en plus en Hongrie, à Budapest. Difficile de savourer pleinement sans un parcage allemand capable d’apporter un supplément d’âme à ce triste Mönchengladbach…
L’instant Ultimo Diez
Ligue des champions oblige, Kevin de Bruyne n’a pas fait dans la dentelle pour ouvrir son compteur de but dans la compétition. Seul à l’entrée de la surface, le Belge déclenche un missile fracassant la barre transversale avant de rentrer. Du pied gauche, s’il vous plaît.
Le chiffre : 708
708 minutes d’invincibilité en Ligue des Champions, 8 clean-sheet de suite. La dernière fois qu’Ederson est allé chercher le ballon au fond des filets, c’était le 21 octobre, contre le FC Porto. Revanche au prochain tour ?
La décla d’après-match qu’on n’entendra pas
Marco Rose en zone mixte : « Ça s’est joué à des détails. C’est la Ligue des champions. On peut se féliciter d’avoir bousculer ce Manchester City. »