Le Dinamo Zagreb joue ce jeudi soir en Ligue Europa face à Villarreal (21h), après avoir réussi l’exploit d’éliminer Tottenham en 8es de finale, les battant 3-0 à Zagreb lors du match retour. Une réussite qui n’est pourtant pas surprenante pour Romeo Jozak, ancien directeur du centre de formation du Dinamo Zagreb et directeur technique de la Croatie, architecte du développement de la majorité des finalistes croates de la Coupe du monde 2018. Devenu depuis propriétaire majoritaire de l’académie du Blast FC aux États-Unis, il nous explique comment la formation au sein du Dinamo fait briller le club et la sélection à l’échelle mondiale.
Ultimo Diez – Pourquoi selon vous le Dinamo Zagreb a réussi à s’imposer face à Tottenham en Ligue Europa ?
Romeo Jozak – Depuis la Coupe du monde en Russie, on a quelque chose de spécial avec les Anglais en Croatie (la Croatie a battu l’Angleterre en demi-finale, ndlr). Parce qu’ils sous-estimaient tout le temps les qualités croates, notre passion et notre talent. Et même depuis le «It’s coming home», qu’ils chantaient en Russie, ils ont ravivé quelque chose au fond de nous. On a des joueurs talentueux et s’il y a les émotions avec et la motivation, les joueurs deviennent encore meilleurs qu’ils ne le sont d’habitude.
Lors du premier match (2-0), les joueurs de Tottenham ont vraiment donné tout ce qu’ils avaient, mais ils pensaient que le job était fait en venant à Zagreb. Ils n’étaient pas à 100%, ils étaient un peu en-dessous, ce qui a permis au Dinamo, qui a de grandes qualités, d’être suffisamment bon pour mettre de l’impact. C’est trop prétentieux de dire que le Dinamo est une meilleure équipe que Tottenham, en étant réaliste, mais si Tottenham n’est pas à 100% et sous-estime son adversaire, ils vont payer le prix.
Ils n’ont pas été très engagés dans le match à Zagreb et ils ont payé le prix. Je n’essaie pas de surestimer la qualité du Dinamo Zagreb mais nous étions, comme Mourinho l’a dit après le match, vraiment passionnés, et on a laissé nos tripes sur le terrain. On voulait la même chose qu’en Russie lors du match Croatie-Angleterre, on voulait montrer que l’on a du caractère, particulièrement quand quelqu’un vous sous-estime.
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Qu’est-ce qui permet au club de briller au niveau européen quasiment tous les ans, en jouant dans un championnat de «seconde zone» ?
Il y a aussi le Shakhtar, l’APOEL, vous avez pas mal d’exemples. En Grèce aussi, qui est peut-être un meilleur championnat que le championnat croate. La ligue ukrainienne peut-être aussi. Tu as l’APOEL de Chypre qui n’est pas dans un championnat plus compétitif que le nôtre. Il y a des exemples en Europe de clubs qui jouent en Europa et même en Ligue des champions, qui viennent de championnats de seconde zone.
La ligue croate a progressé sérieusement ces dernières années, Rijeka l’a montré en Ligue Europa cette année, il y a Osijek et Hajduk Split, donc on a 4 équipes très solides en Croatie maintenant. Bien sûr nous ne sommes pas la France, ni l’Angleterre, la Bundesliga ou l’Italie, mais la ligue croate devient meilleure de jour en jour, et le Dinamo aussi avec l’académie et les joueurs extrêmement talentueux qui en sortent.
Les joueurs du Dinamo se disent : “Mais on a battu Tottenham quand on avait 14 ans !”
Le club fait la différence sur le domaine de la personnalité. Les jeunes joueurs du Dinamo jouent dans les catégories de jeunes de leur 10 ans à leur 19 ans, pour l’équipe nationale ou pour le club, des tournois où ils affrontent des gros clubs européens : FC Barcelone, PSG, Manchester United… Et nos jeunes jouent à égalité avec ceux de ces clubs. Donc les meilleurs joueurs de l’académie du Dinamo sont habitués à jouer contre les gros noms du football européen, avec la sélection ou leur club.
Les joueurs du Dinamo, quand ils voient Tottenham en face, ils se disent : «Mais on a battu Tottenham quand on avait 14 ans !» Ils n’ont pas cette peur, parce qu’ils ont fait ça depuis longtemps. Puis on ajoute à l’effectif les joueurs qu’il nous manque à l’académie, en suivant le même processus de sélection sur la personnalité et les qualités. Tu obtiens une équipe qui grandit ensemble.
Le fait que le Dinamo Zagreb domine en championnat (actuel co-leader avec Osijek), vous permet de recruter les meilleurs joueurs du pays. Mais comment fait-on progresser un club quand celui-ci est presque systématiquement champion chaque saison ?
C’est une bonne question. Les meilleurs joueurs du Dinamo Zagreb sont toujours transférés dans les meilleurs clubs et même maintenant, par exemple, Joško Gvardiol vient d’être transféré au RB Leipzig pour 20 millions euros et quelques. Tu domines dans la ligue croate, mais tu n’es pas tant dominant parce que tu vends tes meilleurs joueurs chaque saison. C’est ce qui te permet de vivre ! Parce que tu ne peux pas survivre si tu ne vends pas de joueurs !
Le Dinamo est meilleur que le reste de la ligue, mais la différence n’est pas si grande, parce que Modrić ne joue plus au Dinamo, Mandžukić non plus… Tous ces gars partent et les gars qui restent ici sont meilleurs, mais quand ils arrivent à un certain stade ils sont transférés. Les clubs de la ligue croate donnent tout quand ils jouent contre nous donc ce n’est pas facile de gagner le match, et c’est une bonne pression pour l’équipe. Pas la meilleure possible, mais c’est une bonne pression.
«Avec le temps, on a davantage fait attention aux traits de personnalité : le coeur et le cerveau»
Pourquoi la formation au Dinamo Zagreb est-elle autant vantée à travers le monde ? Pourquoi continuer de faire ce choix de former des joueurs ? Est-ce aussi par intérêt national ?
Ce n’est pas un intérêt national, c’est un intérêt pour le club. Mais ça devient forcément un intérêt national parce que si le Dinamo forme de bons joueurs, ce seront de bons joueurs que l’équipe nationale aura ensuite. En Russie, l’équipe croate avait beaucoup de joueurs formés localement, et 14 joueurs de la sélection ont été formé au Dinamo. C’est simplement de la logique. Tu utilises les talents que tu as. J’ai été directeur de l’académie pendant des années et notre but c’est de mettre les joueurs en valeur.
J’ai d’abord choisi les meilleurs coaches de Croatie pour l’académie. Ils m’aidaient à trouver les meilleurs joueurs de Croatie pour les former. Il y a plusieurs choses que tu dois avoir dans une académie : tu dois avoir de bons joueurs, de bons coaches et un bon programme. Puis tu dois avoir tout le processus compétitif derrière. Parce que tu peux avoir les meilleurs joueurs à l’âge de 10 ans à l’académie, s’ils n’ont pas de bonnes structures, de bons coaches et un bon environnement ils ne pourront pas réussir.
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Donc, je n’appellerais pas ça une stratégie nationale mais une stratégie de club, parce que maintenant les autres clubs nous regardent et ils réalisent ce que le Dinamo a réussi au niveau mondial. Mais ce n’est pas qu’à partir des joueurs, ce sont les entraîneurs d’abord, c’était mon premier job. Quand tout le monde me demande «mais comment tu as fait ?», je leur disais «j’ai choisi les meilleurs coaches de Croatie», littéralement 30-35 personnes que j’ai choisi à travers le pays. Des coaches qui sont intelligents, qui ont un bon caractère, qui sont des bosseurs, qui ont un talent et qui ont une vision claire du football avec laquelle je travaille. Et c’est pour ça que l’académie fonctionne.
Qu’est-ce qu’on apprend aux jeunes du centre ?
En Europe, nous sommes reconnus pour notre résilience. La Croatie est aussi réputée pour ses joueurs techniques, avec de bonnes prises de balle, la conservation et la maîtrise du ballon. Mais avec le temps, on a davantage fait attention aux traits de personnalité : le coeur et le cerveau.
L’identification d’un talent est très complexe, tu ne peux pas juste dire : «Il est talentueux donc il va devenir un footballeur.» Je parle toujours d’une de ces photos, où quand on me demande «qu’est-ce que la Croatie ?», je montre toujours cette photo de Luka Modrić avec un bandeau ensanglanté autour de sa tête, ou la tête ensanglantée de Mandžukić ou de Vrsaljko ou Ćorluka…
Ça signifie que le talent que nous avons au sein de l’académie, ce n’est pas un talent suffisant pour réussir. Et le grand changement que l’on a fait, c’est d’amener ces coaches avec de l’intelligence et avec la mentalité pour apprendre aux joueurs que le football lui-même n’est pas suffisant. Tu dois avoir le football, qui va être applicable aux compétences demandées au plus haut niveau, mais tu dois avoir la personnalité de ne jamais abandonner, toujours se dépasser et en demander plus. C’est ce que nous apprenons aux joueurs.
On a lu dans un article que les jeunes du Dinamo Zagreb étaient parmi ceux qui s’entraînaient le plus au sein des centres de formation européens…
Je ne sais pas combien les autres s’entraînent, mais on s’entraîne beaucoup. Avec beaucoup d’analyses, d’entraînements spécifiques pour les matches… Les U19 ont jusqu’à 70 matches par an, les U16 ont 60 matches par an, et c’est beaucoup. Et tout est dans les répétitions. Les répétitions doivent être fonctionnelles, c’est-à-dire qu’elles vont te permettre d’avoir les bonnes réactions lors des matches. Tu ne vas pas developper des compétences juste pour «te montrer», qui sont statiques et juste «sympas», jongler comme un clown… Les compétences d’un joueur doivent être applicables et fonctionnelles : c’est de la technique et du savoir.
Est-ce que c’est la Croatie qui est remplie de très bons joueurs ou le Dinamo Zagreb qui les rend si forts ? Ou les deux ?
Je pense que ce sont les deux. La Croatie est un pays de football, depuis des années on a une forte culture du football. Tous les jours dans les journaux il y a du football… Je pense qu’en France aussi le football est le sport n°1, en Angleterre aussi. Mais le football ici c’est plus comme une religion, être un joueur de football est quelque chose de spectaculaire. Il y a évidemment une grosse pression qui va avec, les jeunes joueurs la connaissent suffisamment bien.
On a de très bonnes générations… La seule différence que je voudrais souligner, c’est qu’avant ce qui primait c’était toujours le talent avec le ballon. Puis plus tard, 10 ans après, on a commencé à mettre en place la préparation mentale. C’est tout un système qui fait que tu réussis dans le football et pas seulement la technique.
Beaucoup de joueurs ont depuis quitté le club pour jouer dans les plus grands championnats européens, comment analysez-vous cette fuite de talents ?
«Les gros poissons mangent toujours les plus petits.» Nous au Dinamo, on prend tous les joueurs autour de Zagreb, et c’est normal ! Les bons joueurs vont dans les meilleurs clubs, parce que pour survivre tu dois les vendre. Mais il y a toujours un joueur que tu vends et son remplaçant qui doit venir avec (de l’académie).
Si quelqu’un ne vient pas immédiatement, alors il faudra recruter ailleurs, en respectant un processus de sélection. Haaland va quitter le Borussia Dortmund et ils doivent avoir quelqu’un d’autre. Tu ne peux pas remplacer Haaland si facilement, parce que c’est un joueur exceptionnel mais tu trouveras quelqu’un d’autre !
Quels sont les prochains jeunes joueurs à suivre du Dinamo Zagreb ?
Il y en a plusieurs. J’ai fait une interview pour un journal local et ils m’ont posé la même question. J’essaie toujours d’éviter de parler en donnant des noms. Parce que j’ai aussi un nom moi-même et quand je dis quelque chose dans les journaux, les joueurs deviennent fous systématiquement et perdent leur concentration. Je veux qu’ils soient concentrés autant que possible sans l’attention du public, parce que quand ils deviennent trop connus, ils perdent leur attention.
Gvardiol (défenseur central) a signé au RB Leipzig, Lovro Majer (milieu de terrain) est convoité par plein de clubs européens, Livakovic (gardien) fait une très belle saison. Qui sera le prochain selon vous à quitter le club pour un cador européen ?
Après l’Euro, si on joue bien et que la Croatie fait une bonne performance, Livakovic, Petkovic et Orsic seront les 3 noms qui quitteront le club, je dirais à 100%. Il y a beaucoup d’intérêts de clubs : Orsic a marqué 3 buts contre Tottenham, Petkovic est un numéro 9 moderne, intelligent, grand, fort, pas aussi fort que Haaland mais aussi très bon. Livakovic fait aussi une saison incroyable et est un très bon gars. Ces trois là devraient quitter le Dinamo après l’Euro.
Des cracks qui sortaient de votre académie n’ont pas réussi à s’imposer ailleurs, comme Ante Ćorić (joue aujourd’hui au NK Olimpija en Slovénie), Alen Halilović (Birmingham City en Championship), comment l’expliquez-vous ?
Ils n’avaient pas la mentalité pour. Ils ont un talent footballistique incroyable, mais ils n’ont pas l’esprit combatif, passionné pour continuer avec la pression du monde du football. Et ils n’ont pas réussi. Je ne pense pas que dire qu’ils n’ont pas réussi parce qu’ils ont quitté la Croatie trop tôt soit la bonne raison. Parce que si tu as la bonne personnalité, ce sera plus facile pour toi de faire face à la pression internationale. Quand tu quittes le Dinamo, tu n’es plus ce gars du coin, tu deviens un joueur de plus dans un effectif. Mais la personnalité doit te permettre de gérer ça.
Mamić (ancien président du Dinamo Zagreb) avait dit que l’échec est aussi lié à leurs parents, qui étaient trop convaincus que leurs enfants allaient devenir d’excellents joueurs…
Ça peut être le cas. Je connais bien les parents des deux joueurs, ils ont été vraiment derrière eux, mais vous savez c’est vraiment compliqué quand ton fils, à l’âge de 12 ans, est connu à travers l’Europe. C’est très dur de rester normal. Et c’est pourquoi quand tu me demandes «qui sont les meilleurs joueurs de l’académie maintenant?», je ne veux pas répondre.
À l’âge de 10 ou 12 ans, Ćorić et Halilović étaient les meilleurs joueurs pas seulement en Croatie mais dans toute l’Europe. Ce qui signifie quasiment les meilleurs joueurs dans le monde ! Évidemment que leurs parents deviennent fous ! Mais c’est au club de les garder stables, ce qui était très difficile parce que tous les meilleurs clubs suivaient ça. Et je suis d’accord avec Mamic, leurs parents ont été protecteurs et poussifs, parce qu’ils pensaient que leur fils n’allait pas seulement devenir le meilleur joueur monde mais qu’il allait devenir le Dieu du football.
sign-on bonus. Mamić gave them it.
Remember when Halilović terminated his contract with Milan last year ? It was with a purpose.
Halilović has agreed to come back to Dinamo Zagreb. The deal was very close to being done but Haliović (or his agent) had asked for more bonuses… pic.twitter.com/JM6pD7FS7p
— Croatian Scout (@CroatianScout2) April 5, 2021
Et c’est aussi à propos de l’argent, non ?
C’est toujours à propos de l’argent ! Pas toujours, mais ils ont vu cette poule aux oeufs d’or, et ils regardaient leurs enfants comme des sacs d’or. J’ai parlé aux parents des deux enfants et toi comme directeur de l’académie, tu as plein d’arguments et de principes à leurs apprendre. Ça leur demande des compétences à eux de faire de leurs enfants un futur grand joueur. Mais c’est compliqué, ils deviennent émotifs.
Vous savez quand il y a une centaine d’agents qui vous appellent tous les jours, c’est compliqué de rester normal et de leur dire : «Okay maintenant tu vas m’écouter, je suis le directeur de l’académie…» Tu as des agents qui leur disent : «On va vous offrir 5 millions, 20 millions.» C’est compliqué d’être calme. Mais même avec tout ça, si les joueurs avaient la personnalité, s’ils avaient eu cette détermination ils auraient su outrepasser les problèmes de leurs parents.
Est-ce que ce problème de mentalité est désormais plus pris en compte par l’académie du Dinamo ? Vous travaillez dessus ?
Oui, quand tu détectes ce genre de problèmes à un jeune âge, le problème avec la mentalité ou la mentalité des parents, tu essaies d’être très strict. Avant que je sois à la tête de la formation au Dinamo les parents avaient le droit de venir aux entraînements, maintenant ils n’ont plus le droit.
C’est un processus professionnel et les parents, même s’ils n’ont que de bonnes intentions, seront forcément connectés émotionnellement à leurs enfants et ils ne seront pas objectifs. Donc tu dois les écarter et prendre tes décisions sans eux. L’académie essaie d’être très stricte avec le comportement quand cela ne va pas.
14 des joueurs sur 20 qui ont joué la Coupe du monde 2018 sont passés par Dinamo Zagreb. Comment se passe le lien entre les deux entités ?
J’ai eu la chance d’être le directeur sportif du Dinamo et d’être directeur technique de la Croatie donc j’ai les deux points de vue. Quand tu es au Dinamo tu penses que le club est la chose la plus importante que tu as, mais quand tu es avec l’équipe nationale tu sais que tout le monde est important. Même si tu réalises que les performances de la Croatie et particulièrement des équipes de jeunes, dépendent des joueurs du Dinamo et de Hajduk.
Pourquoi ? Parce que tu veux que ton équipe nationale soit construite avec des joueurs qui sont habitués à jouer à un haut niveau et avec des gros clubs. Si tu prends des joueurs de petits clubs, peu importe combien ils sont talentueux, ils vont être très impressionnés et intimidés de jouer contre l’Allemagne.
Quand ta sélection est composée principalement de joueurs du Dinamo, qui jouent souvent contre le PSG ou Marseille et qui ont l’habitude de les battre au niveau U17 ou U19, l’équipe est plus sereine. C’est pourquoi la connexion entre les deux entités est extrêmement importante pour faire quelque chose d’unifié (la Croatie et le Dinamo utilisent aussi les mêmes systèmes de jeu en 4-4-2 ou 4-2-3-1, ndlr). La Croatie est un petit pays, et le Dinamo donne 70% de l’équipe et sans doute qu’avec Hajduk et les quelques autres clubs, on atteint les 100%.
Est-ce que le Dinamo Zagreb pourra continuer de porter la sélection ? Malgré le gros remaniement post-Coupe du monde ?
Les U21 se sont qualifiés pour les quarts de finale de l’Euro, et 70% des joueurs étaient aussi issus du Dinamo Zagreb : avec Lovro Majer, Ivanušec, puis Borna Sosa et Brekalo qui auraient dû jouer s’ils n’étaient pas blessés… Donc c’est un autre groupe incroyable avec encore des joueurs issus du Dinamo. Dans le futur on devrait avoir de très bons remplaçants pour continuer d’être une équipe nationale sérieuse. Dans les 5-10 ans, il n’y aura pas de problèmes pour l’équipe nationale.
Merci à Romeo Jozak pour son temps accordé.
Photos: IconSport / Romeo Jozak