Tops/Flops FC Barcelone – Atletico Madrid : Carrasco et Messi sauvent le foot, Koeman et Simeone se loupent

Avec un point d’écart à 3 matchs de la fin du championnat, le Barça et l’Atletico se disputaient, à défaut du titre, au moins une sacrée option sur celui-ci. Malgré l’enjeu, on s’est ennuyé ferme au Camp Nou. Score nul et vierge, pas de vainqueur si ce n’est le Real Madrid qui affronte Séville demain.

Tops

Marc-André Ter Stegen

Coupable d’une sortie ratée qui avait coûté le match aller aux Catalans, le portier allemand s’est largement rattrapé aujourd’hui. Il permet à lui tout seul de maintenir la tête de son équipe hors de l’eau en première période.

Yannick Carrasco

Dans un match sans grande animation, deux hommes auront insufflé un peu de folie: Messi et Carrasco. Le Belge aura grandement fait souffrir Mingueza par ses percussions malgré le rôle ingrat que lui a confié Simeone. Oui, parce que pour se donner le droit d’attaquer la surface adverse, le Belge a dû défendre à hauteur de la sienne face à Dest. Et avec succès.

Lionel Messi

L’Argentin est donc logiquement de la partie lui aussi. Le seul côté Barça à tenter d’insuffler quelque chose. Trop compliqué néanmoins de débloquer la situation dans le marasme ambiant aujourd’hui.

Flops

Oscar Mingueza

Le joueur le plus en difficulté sur la pelouse dès le premier acte. Entre les 1 contre 1 face à Carrasco et les duels avec Suárez, les Colchoneros n’auront montré aucune pitié pour lui. Logiquement remplacé à la pause.

Ronald Koeman / Diego Simeone

D’un côté, une animation prévisible, facilement mise en échec. Un entrejeu disparu des radars, poussant le jeu vers les côtés et les peu inspirés Dest et Alba. Avec en prime à la sortie de Busquets, le choix Moriba poussant De Jong loin des zones d’influence. De l’autre, peu d’ambition, Carrasco surexploité, João Félix sur le banc, un cas Saúl bizarrement géré. Pour un choc décisif dans le final de la Liga, les deux entraîneurs auront déçu.

L’Instant Ultimo Diez

40e minute. Lionel Messi contrôle tranquillement le ballon à hauteur de la ligne médiane, côté droit. Puis accélère, élimine un, deux , trois… quatre, cinq, six adversaires (!?) avant d’envoyer une frappe croisée au milieu d’une forêt de jambes qui manque de peu le cadre. Au rayon des « presque-buts » aussi, Leo a décidé de marquer l’histoire.

Le Chiffre

0: 0.2 d’un côté, 0.8 de l’autre. Les Expected Goals (xG) de la rencontre traduisent plutôt bien le fait qu’il ne s’est pas passé grand-chose.

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