Pas de saison blanche pour le PSG ! En attendant de savoir l’issue du championnat, le club de la capitale vient de remporter sa 14e Coupe de France, la deuxième consécutive, en battant l’AS Monaco (2-0), dans une finale maîtrisée. Icardi en début de match puis Mbappé en fin de rencontre sont les buteurs parisiens.
Tops :
Kylian Mbappé
La France du foot n’a que Karim Benzema à la bouche depuis 48h et c’est bien normal. Mais Kylian Mbappé est aussi en très grande forme. Passeur décisif puis buteur d’un petit piqué, il est l’homme du match sans contestation. En pleine possession de ses moyens physiques, il fait de nombreuses différences quand il décide d’accélérer le jeu et tape même la barre d’un superbe lob de 25-30 mètres. KB x KM dans trois semaines ? On en salive d’avance.
Caio Henrique
Décidemment, le latéral gauche monégasque aime le PSG. Après son entrée brillante lors de la victoire de Monaco contre Paris en novembre dernier (victoire 3-2, il était entré à 0-2), le Brésilien a avalé son couloir, prenant souvent Florenzi dans le dos. Au final, c’était presque lui le Monégasque le plus remuant.
Le bloc parisien
Alors oui, c’est pas le plus spectaculaire. Mais cette année, le PSG a su aller gagner des matches en jouant dans son camp. Devant au score dès la 19e minute, Pochettino a demandé à ses hommes de défendre avec solidité, sans camper non plus devant leurs 20 mètres. Et si jamais la balle arrivait à passer, l’ange gardien Keylor Navas (ou la barre) veillait. La recette a fonctionné, le PSG a tenu le score.
Flops :
Axel Disasi
On n’aime pas taper sur un joueur, mais après son csc gag contre Rennes le week-end dernier, le défenseur commet une nouvelle boulette. Son contrôle manqué dans sa surface offre l’ouverture du score à Icardi. De quoi tirer une balle dans le pied dans son équipe. Disastreux.
Le match fermé
Une finale est rarement très animée, il est vrai. Mais avec l’ouverture du score des Parisiens tôt dans le match, il a pris une tournure dont on se serait bien passée. Le PSG a maîtrisé son sujet sans se montrer dangereux offensivement, tandis que Monaco s’est heurté à un bloc solide, sans parvenir à le fissurer. On s’attendait à mieux, mais dur d’en vouloir aux hommes sur la pelouse.
Le coaching :
Quand ça ne va pas, Niko Kovac n’hésite pas à changer les choses. Et pour cause, à la 60e minute, l’entraîneur croate avait déjà procédé à trois changements, tous offensifs (Diatta pour Aguilar, Jovetic pour Ben Yedder et Martins pour Fofana). Sans le succès espéré, certes, mais on a apprécié l’audace et l’impatience du bonhomme.
Le chiffre : 0
Le Stade de France sonnait bien creux, puisque 0 supporter n’a pu obtenir un billet pour cette finale de Coupe de France. On s’y attendait, mais après avoir vu les images de stades bruyants et animés en Angleterre ou aux États-Unis, ça pique.
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