[Interview] Samir Alla : «Le futsal a un avenir auprès des jeunes»

Samir Alla s’apprête à enfin retrouver la D1 de futsal, qu’il n’avait jusqu’alors connue que l’espace de quelques matchs en 2012-2013. Alors qu’il jongle entre la reprise de son emploi d’agent technique au service des sports de sa ville de toujours, et la préparation de cette saison de D1 qui commence aujourd’hui (demain à 16h pour Hérouville, qui se déplace à Mouvaux), ce cadre de l’Équipe de France nous a accordé une demi-heure d’entretien à la sortie de l’entraînement, évoquant tour à tour son parcours, son club, les Bleus, et l’avenir d’une discipline pour lequel il s’avère particulièrement optimiste.

Ultimo Diez – Tu as commencé par le football sur herbe, et c’est un de tes coaches à Mondeville, Philippe Fourrier, qui t’a fait venir en salle, à Douvres-la-Délivrande (Calvados).

Samir Alla – En 2007, alors qu’il n’était plus entraîneur à Mondeville et que je cherchais du travail, il m’a fait travailler dans l’animation, et en parallèle, j’entraînais les jeunes de Douvres. À partir de là, il a créé la discipline futsal, et il m’a branché pour jouer avec lui. J’ai accepté, avec mes frères Nabil (actuel joueur d’Hérouville) et Abdou (ancien joueur et coach d’Hérouville), et d’autres. On a fait 3 saisons à Douvres, avant qu’un ancien dirigeant de la section football du SC Hérouville ne décide d’ouvrir une discipline futsal, et alors on est tous rentrés au bercail pour mettre en route le projet «double discipline» football-futsal au club d’Hérouville-Saint-Clair. Puis en 2014, les dirigeants ont pensé que c’était mieux de séparer les deux disciplines, et on s’est appelés Hérouville Futsal. Ce qui ne nous a pas empêchés de jouer au foot-herbe et au futsal avec une double licence.

Tu as joué à la fois sur herbe (CFA2 et CFA avec Mondeville, puis DH et CFA2 avec Hérouville) et au futsal, tous deux à bon niveau. Pas trop galère de combiner les deux ?

Si, c’était compliqué à gérer ! Plus le temps avançait, plus c’était compliqué en termes de temps et de contenu de travail. En plus, on jouait le samedi dans les deux disciplines… Il a fallu faire un choix. J’avais décidé de tourner la page du foot, on surfait sur une bonne vague au futsal, on était à la tête du club de futsal avec Ayoub Benazzouz (responsable historique du club) et mon petit frère Abdelillah Alla (président du club), donc on a décidé de s’investir. Et depuis 2015, je me suis focalisé uniquement sur le futsal.

Hérouville a déjà connu la D1, en 2012-2013…

On a fait une saison en D1, qui a été compliquée : on manquait d’effectifs, et on jouait sur les deux terrains, football-futsal. On s’est fait reprendre par la FFF parce qu’on n’avait pas le droit d’aligner plus de 4 joueurs qui pratiquaient les deux disciplines. Ils nous ont sanctionnés et envoyés en DH… À l’époque, on manquait de monde pour structurer le club, mais depuis on a pris des gens compétents, et on s’est formés nous-mêmes. Ça a pris du temps, et aujourd’hui ce n’est plus le même Hérouville Futsal.

On a encore du travail, avec ce double projet qui est de pérenniser le club en D1 pour pouvoir travailler dans la stabilité, et de créer une équipe féminine et une école de futsal. On part sur un groupe de douze filles entre 18 et 22 ans pour la catégorie senior féminine, et on va relancer les portes ouvertes à l’automne pour les catégories jeunes.

Aujourd’hui, tout le monde s’aperçoit que le futsal a un avenir auprès des jeunes, et à Hérouville, on a pas mal de jeunes et beaucoup de talent. On a réglé le problème des créneaux avec la municipalité qui ne nous en accordait pas assez, ce qui va nous permettre de bien travailler ce projet qui nous tient vraiment à cœur.

Le club est ambitieux tout en restant très familial : toi et tes frères (Nabil, Abdou et Abdelillah) êtes présents à différents rôles au club, tout comme les El-Arabi (Youssef, Driss et Lokman). En plus, vous comptez une majorité de joueurs issus de la région caennaise…

Youssef El-Arabi (grande figure d’Hérouville) est notre président d’honneur depuis une décennie. Il nous accompagne, et dès qu’il a des trous à l’Olympiakos ou en sélection nationale marocaine, il vient donner des coups d’envoi ou assister à des réunions. Il est même présent sur le groupe WhatsApp des dirigeants. On s’efforce de valoriser les gens issus du club, tout en s’ouvrant à bon escient : notre nouveau coach cette année est lyonnais (Ramzi Majri), et on va apprendre avec lui autant qu’il va apprendre avec nous. C’est top. Ça prouve que le club est en train de grandir. Il fut un temps où on n’avait ni les moyens ni les compétences pour ramener des gens de l’extérieur.

Aujourd’hui c’est différent, pas mal de personnes viennent. Même les jours de match, beaucoup de joueurs professionnels viennent nous voir jouer, le président de la Ligue de Normandie, le maire d’Hérouville, et surtout nos familles, c’est plaisant. Notre but était de faire grandir cette discipline, et aujourd’hui on y va tranquillement, à notre rythme, et surtout par nos propres moyens.

Quel est le modèle économique du futsal en France ? Comment un club comme Hérouville fait pour exister ?

Je suis issu d’un sport amateur, et d’un club qui vit beaucoup grâce à ses partenaires. La mairie nous accompagne cette année parce qu’on est en D1. Quelques partenaires nous accompagnent depuis plusieurs années, et heureusement car sinon ç’aurait été impossible de tenir au haut niveau… Avec cette vitrine de la D1, on espère pouvoir accrocher un peu plus de partenaires, même si le Covid va compliquer les choses. Nous, à Hérouville, lorsqu’on recrute des joueurs on ne leur offre pas d’argent, mais on se débrouille pour leur trouver du travail, leur apporter une stabilité dans leur vie sociale et professionnelle. Après, les clubs de région parisienne ont de plus gros partenaires, attirent plus d’argent. C’est une autre catégorie que la nôtre.

À LIRE AUSSI – [Interview] Vincent Demarconnay : «Le Paris FC a le droit d’avoir de l’ambition»

Sportivement, la saison dernière était quasiment parfaite, avec 11 victoires et un nul en 12 rencontres…

Elle a été magnifique, hormis l’arrêt brutal dû au Covid. On surfait sur une belle vague, c’était notre quatrième saison d’affilée en D2, et on l’a bonifiée grâce au travail. Éric Fouda (entraîneur monté jusqu’au niveau CFA, nouveau coach de Douvres en R2) est arrivé en tant que préparateur physique, et il nous a permis d’être entièrement aptes, de répondre présents à tous les matchs. Ça a fait effet directement et ça s’est vu sur les performances des joueurs, de façon individuelle et collective. C’était le jour et la nuit par rapport à la saison précédente.

Vous visiez la montée, ou elle arrive un peu par hasard ?

Elle n’est pas arrivée par hasard, car on avait pour objectif d’être dans le top 3, d’exister pour le sprint final. Maintenant qu’ACCS (Asnières/Villeneuve-la-Garenne) et Orchies étaient passés en D1, on pensait que c’était à notre tour d’aller décrocher ce titre, donc on a tout mis en œuvre pour répondre présent. L’année dernière j’avais la double casquette, entraîneur-joueur, donc ça m’a demandé beaucoup d’efforts, mais on a fait ce qu’il fallait. On a tout donné. En parallèle je me suis formé, j’ai passé ma formation d’entraîneur de futsal « Performance », qui permet d’entraîner les D1 et D2 au niveau national. Ç’a été une belle saison pour le club, pour les joueurs, pour le staff, pour les dirigeants qui partent se former, pour les arbitres qu’on a recrutés…

Tout ceci fait partie d’un projet plus global…

On se structure pour faire plaisir à cette future génération, parce que beaucoup de gamins sur Hérouville tapent dans le ballon, et je trouve ça malheureux qu’ils n’aient que le foot à disposition. Quand j’étais gamin, je faisais du football et du futsal. On m’a laissé le choix entre les deux disciplines jusqu’à mes 30 ans. Aujourd’hui je vois certaines personnes freiner le futsal, et ça me fait mal au cœur. Le futsal est bénéfique : quand on voit le chemin de Youssef El-Arabi, Wissam Ben Yedder, Neymar ou Andrés Iniesta, tous ces grands joueurs sont passés par la double discipline avant de se focaliser sur le foot. Il faut donner cette chance aux gamins. Dans un match de foot-herbe, en général, sur les 90 minutes tu touches le ballon pendant trois minutes, et le reste du temps tu cours. C’est pas moi qui le dis, c’est Cruyff, le grand professeur du foot ! Et encore, combien de fois tu le touches ?

À LIRE AUSSI – [Interview] Damien Della Santa : «On n’individualise pas assez la manière de travailler avec les footballeurs»

Alors qu’au futsal, comme au basket ou au hand, tu es tout le temps en activité. C’est un spectacle. Toutes les quatre-cinq secondes tu as une action de but, à droite ou à gauche ! Donc ça valorise le gamin, parce que dans un match, il va toucher le ballon plus de deux-cents fois. Rien à voir avec le foot. Et surtout, ça va lui permettre de progresser dans sa gamme technique et dans sa gamme de réflexion. Sur herbe, tu as plus de temps pour réfléchir. Le futsal est plus proche du basket, où quand tu récupères la balle, que tu pars en transition, il faut réfléchir vite et apporter la bonne solution. C’est bénéfique pour les deux. En fait, c’est complémentaire. Ça met du temps à s’ancrer, mais on voit certains clubs commencer à ouvrir cette discipline. À l’Olympique Lyonnais, où Juninho lui-même a lancé cette discipline, ce qui n’est pas anodin. Pareil à Ajaccio ou à Valenciennes. Et on espère à notre tour qu’en Normandie cette discipline se partagera dans les clubs, pour que les jeunes puissent en bénéficier et progresser encore plus vite.

https://twitter.com/ActuFoot_/status/1304349386898632705

Vous envisagez d’un jour vous rapprocher du Stade Malherbe ?

Pour eux, la stabilité et la structure ont été assez compliquées à trouver ces dernières années, donc j’imagine que ce n’est pas leur priorité et c’est compréhensible. On essaie d’avancer à notre rythme, mais on aimerait bien que dans un avenir à court-moyen terme, il y ait des discussions et des approches pour unir nos forces et réunir les deux sports, afin de créer un boum dans cette région qui a beaucoup de potentiel.

L’avenir du futsal s’écrira avec les grands clubs ?

Bien sûr, on le sait. Nous sommes des ambassadeurs du futsal, car on se forme, on travaille au haut niveau, et on partage notre expérience avec les jeunes. Mais ensuite, aller au plus haut niveau passera par le professionnalisme. Il faut que les clubs professionnels se penchent sur le sujet avec les clubs amateurs compétents, et qu’ils travaillent ensemble. Le but, ce n’est pas qu’un club professionnel arrive tout de suite au plus haut niveau et fasse disparaître les clubs qui ont fait grandir cette discipline en France. Non, il faut que chacun arrive avec ses arguments et que ça travaille en complémentarité. C’est ce qui fera la force de cette discipline.

Frédéric Thiriez, ancien président de la LFP, a récemment rejoint le club de Garges Djibson pour les accompagner dans leur structuration.

On voit de plus en plus de personnalités, de grandes personnes du foot qui commencent à s’intéresser au futsal. C’est ce qu’il faut, c’est bien pour les futures générations.

Par quoi passera le professionnalisme ? Qu’est-ce qu’il manque en France aujourd’hui ?

Déjà : les jeunes. Tous les clubs n’ont pas forcément de catégories jeunes. Il manque des championnats nationaux au niveau des jeunes. Ça commence à venir. Les filières sport-études voient le jour dans les établissements scolaires. Les ligues organisent des finales régionales. Il y a des sélections jusqu’en U19. Bientôt on va avoir les catégories U19 et U21 féminines. La discipline est en train de grandir, ça avance grâce aux grandes échéances, et c’est à nous en A de faire aussi bien voire mieux qu’à l’Euro 2018. Se qualifier et faire un beau parcours au prochain Euro, aux Pays-Bas en 2022, ouvrirait les portes, et ensuite tout se ferait naturellement.

Au début, chez les féminines, c’était fermé, mais une fois qu’elles ont fait un beau parcours, tout le monde a voulu faire du football féminin. Ça prendra un peu de temps, mais on est en plein dedans, en plein chantier. Il faut qu’on valorise cette discipline sans sauter les étapes, car elle vient tout juste de naître dans plusieurs pays en Europe, dont la France. Nous ne sommes pas les Espagnols, les Portugais ou les Russes. Mais on est dans le top 20 mondial depuis pas mal d’années maintenant, on a participé à l’Euro, on a échoué à la dernière étape de qualification pour la Coupe du Monde, ce qui confirme que le futsal français est entre de bonnes mains et qu’il est en train de grandir.

Tu es international depuis 2009. Comment as-tu intégré cette Équipe de France à l’origine ?

Lorsque Philippe Fourrier m’a fait rentrer au club de Douvres, on a fait un beau petit parcours en Coupe de France. À cette époque, la FFF et le coach de l’Équipe de France (Pierre Jacky, toujours en poste) avaient un référent dans chaque ligue, qui relevait les noms des meilleurs joueurs de la région. En fin de saison, il organisait une détection à Clairefontaine, avec les meilleurs joueurs de toute la France. Philippe Fourrier et Emmanuel Trégoat (actuel sélectionneur du Tchad, figure du football amateur dans le Calvados) ont envoyé ma candidature au sélectionneur de l’Équipe de France. J’ai reçu une convocation, j’étais trop content ! On était 38, et ils en retenaient 6. J’ai eu la chance et la réussite d’être parmi les six, qu’il a intégrés avec les quatorze déjà sélectionnés. Depuis il en retient quatorze à chaque fois, et pour l’instant Dieu merci ça se passe bien.

À LIRE AUSSI – Le football en Guinée-Bissau : une émergence contre vents et marées

Tu as la particularité d’être un cadre de la sélection alors que tu n’as joué qu’une seule saison en D1, c’est quelque chose qui serait inimaginable au foot à onze.

La Basse-Normandie n’est pas une grande région de futsal, pas comme les Parisiens ou les Nordistes, mais ça commence à voir le jour. J’ai eu différentes sollicitations hors de la région, mais j’ai toujours pris en compte la famille et les valeurs du club. Je suis du cru, j’ai toute ma famille autour du club ou même au sein du club, puisque j’ai toujours joué avec mes frères, et je ne voulais pas perdre ça. En se concertant, on s’est aperçus qu’on avait les qualités et le potentiel pour faire grandir Hérouville Futsal au niveau national. À la base on parlait de la D2. Des joueurs nous ont accompagnés depuis plusieurs saisons, avec le temps des petits étrangers sont venus nous rejoindre, et ç’a permis de faire grandir le club. Ça m’a permis aussi de maintenir un bon niveau pour être sélectionnable.

Tu as disputé l’Euro 2018, où en tant que seule nation amateur, vous faites un parcours sympa. Vous avez failli battre l’Espagne !

Match d’ouverture, on fait 4-4 contre l’Espagne, en menant 4-2 à trois minutes de la fin… Beaucoup de regrets, mais plein de satisfaction car c’était une belle expérience, on a joué contre la meilleure équipe du monde ! Ce qui se fait de mieux au monde avec le Brésil. Donc ça a été magnifique, puis surtout ça nous a permis de franchir un palier, et donné envie de réitérer ce genre de performance. Depuis l’Euro on rencontre pas mal de belles nations, on a rejoué l’Espagne, on a joué les Portugais, les Italiens, on a fait de beaux matchs contre des équipes du top 10. Ça nous a permis de progresser. C’est en jouant contre les plus forts qu’on apprend, et qu’on grandit.

L’Euro était diffusé en clair sur la chaîne L’Équipe, beaucoup de gens ont pu découvrir ce sport spectaculaire et cette Équipe de France attachante. Tu sens que ça a changé quelque chose ?

Bien sûr. Tout le monde l’a vu, les gens ont commencé à en parler, dehors, au travail. Dans les ligues, dans certains clubs, on commence à parler de futsal, de mettre cette discipline l’hiver quand les terrains sont fermés, alors qu’avant on y pensait même pas.

Le prochain Euro sera en 2022. Tu ne seras pas vexé si je te dis que tu es plus proche de la fin que du début…

Non, bien sûr ! Je suis lucide, j’ai 35 ans, je découvre la nouvelle catégorie des vétérans. (rires) Je reste sportif de haut niveau, je consacre toute ma détermination et mon exigence pour m’y maintenir. Pour le moment le corps tient, j’espère de tout cœur qu’il tiendra encore deux saisons, au moins jusqu’à l’Euro. Aujourd’hui je suis en D1, je surfe sur une bonne vague, je sais que je fais partie des cadres de cette équipe, des plus anciens aussi avec le gardien (Djamel Haroun, 37 ans). Mais ça reste des décisions de coach, et la santé et l’état de forme du moment dicteront les choix du sélectionneur. Quant à la qualification, on a une grosse poule (Russie, Géorgie, et le vainqueur du barrage Bulgarie-Arménie), on va voir comment ça se passe. On va tout mettre en œuvre en club et pendant les rassemblements pour être à 100% le jour J.

En parlant de D1, avec Hérouville tu rejoins un championnat qui va compter le meilleur joueur du Monde (Ricardinho, à ACCS), des internationaux étrangers, des palais des sports avec de belles affluences… Comment abordez-vous la saison à venir ?

On est dans la découverte, on n’arrive pas avec de grosses prétentions ou de gros objectifs, mais on n’a pas fait tout ce travail pour simplement faire de la figuration et repartir. On sait qu’il y a des ogres, comme le PSG en herbe : il y a ACCS qui a recruté les meilleurs joueurs du monde, le meilleur coach du monde (Jesús Velasco), c’est un autre monde. Il y a Mouvaux Lille Métropole, qui est aussi d’un autre monde. Il y a le Sporting Paris, un club historique de la D1, Toulon, les Nantais qui ont de l’expérience, Garges… Il y a moyen d’aller titiller deux, trois équipes contre qui on peut prendre des points pour essayer de se maintenir. On va y aller avec nos valeurs et nos efforts, nos qualités et nos moyens, et on fera le constat. Mais en tout cas on a hâte de découvrir ce championnat. C’est l’objectif du club d’être en D1, on y est, maintenant on va s’accrocher pour exister, et grandir en affrontant les meilleures équipes, les meilleurs coachs, les meilleurs joueurs… On a hâte de vivre ça !

La signature de Ricardinho a permis au futsal d’être un peu plus présent dans les médias français qu’à l’accoutumée. Qu’attends-tu de cette arrivée ?

C’est tout bénéfice pour la D1, ça apporte de la visibilité. Ça intéresse plus de monde, et ça donne envie d’aller les voir jouer. Et surtout son arrivée fera grandir ses adversaires comme ses partenaires. Se confronter au meilleur joueur du monde ! On va apprendre, puis surtout ça va remplir les gymnases. On ne peut pas rêver mieux !

Par Nicolas Raspe (@TorzizQuilombo)

Crédit photo: Icon Sport

0