[Analyse] Manchester City, l’équipe qui comprend le jeu

Le match de Manchester City contre Chelsea a impressionné. Durant cette victoire (1-3), les hommes de Pep ont contrôlé la partie et leur première mi-temps a été incroyable de maitrise du ballon et de compréhension du jeu. Comment City a fait pour maitriser aussi bien les Blues de Lampard ? Analyse.

« Jouer bien, c’est avoir le contrôle du ballon, être tourné vers l’attaque. Jouer bien, c’est jouer dans les espaces, savoir les trouver. C’est ça le beau jeu pour moi », Xavi.

Alors oui, quand Xavi évoque sa vision du beau jeu, on se dit que c’est facile, il a été formé à la Masia, il connait ce football par cœur. Et puis avant-hier (ndlr : le 03 janvier 2021), on a vu ce milieu de Manchester City qui ne jouait pas une partition par cœur, mais qui improvisait une symphonie extraordinaire.

City savait qu’il fallait attirer le pressing du milieu adverse, dézonner des centraux un peu lents et permettre aux joueurs de couloir de se retrouver en un contre un. À partir de là, le cerveau des joueurs improvisait. Quand Sterling était ouvert, Cancelo rentrait. Quand Bernardo dézonnait proche de Rodri, De Bruyne et Gundogan se présentaient entre le milieu et la défense adverse. Tous les espaces que Chelsea ne fermait pas, les joueurs de Pep les occupaient.

En regardant City jouer, on ne doit pas chercher à comprendre le schéma ou la mise en place tactique, on doit comprendre le jeu que Pep veut et que ses joueurs interprètent.


Quand on arrive à ce niveau de compréhension tout est plus simple, car les joueurs n’ont plus besoin d’un poste, ils savent, ils comprennent ce qu’ils doivent faire quand l’adversaire est là et que le coéquipier va ici. Car le plus important c’est de « jouer dans les espaces, savoir les trouver. C’est ça le beau jeu pour moi. »

 

D’ailleurs, dès ce jeudi, nous reviendrons sur les galères de Lampard à Chelsea dans un papier dédié aux Blues. Et quand on dit « aux Blues », c’est l’équipe de football, pas l’état émotionnel proche de la mélancolie ou de la déprime. Même si ça y ressemble.

Crédit photo : Icon Sport

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