Jeudi à 15h face à l’Ukraine, la Macédoine du Nord aura une nouvelle chance d’écrire un peu plus son histoire après une défaite les armes à la main contre l’Autriche lors de son premier match (3-1). Avec seulement 2 millions d’habitants, la jeune nation issue du bloc yougoslave (indépendante depuis 1991) vit sa première compétition internationale. Stole Dimitrievski, 27 ans, est le gardien titulaire de cette Macédoine. Très bon face à l’Autriche, il est aussi le portier du Rayo Vallecano en Liga 2, qui joue dimanche son ultime match pour la montée dans l’élite espagnole. Avant le début de l’Euro, il nous a accordé 45 minutes de son temps. Entretien.
Ultimo Diez – Tu vas manquer les matches de barrage du Rayo pour jouer avec la Macédoine du Nord. Comment te sens-tu ?
Stole Dimitrievski – Je me suis senti mal de ne pas pouvoir jouer ce match, parce que je ne pouvais pas aller avec mes coéquipiers mais je ne pouvais pas faire autrement. L’Euro, c’est quelque chose qui est fixé de longue date par l’UEFA, donc tu dois y aller. J’aurais aimé être là et pouvoir aider mes coéquipiers à atteindre l’objectif.
Vous avez fait 1-1 contre la Slovénie (en préparation), comment s’est déroulé le match ? Est-ce que tu penses que l’équipe est prête pour l’Euro ?
On a dominé le match et ça a été un bon match de notre part. On n’a pas eu de chance, sur une petite erreur ils ont réussi à égaliser… La vérité c’est que le groupe est fatigué, parce qu’on s’est entraîné beaucoup durant la semaine passée quand on se préparait. Mais je suis très content de ce qu’on a fait et il y a plus de choses positives que de choses négatives à retenir de ce match. On se prépare du mieux possible.
«C’est quelque chose d’historique pour la Macédoine de pouvoir disputer un Euro»
C’est la première fois que la Macédoine du Nord se qualifie pour une aussi grande compétition, comment le vis-tu ?
C’est quelque chose d’historique pour la Macédoine de pouvoir disputer un Euro. C’est un tournoi très important et on est très heureux d’avoir réussi à se qualifier. Maintenant on y est et on espère rendre une belle copie.
Comment le vit l’équipe ?
L’équipe a beaucoup de confiance, on a hâte de commencer, d’y prendre part, profiter et faire un grand Euro pour nous et pour tout le pays.
Quel engouement y a-t-il dans le pays ?
Les gens sont très enthousiastes et positifs, ils nous soutiennent. L’autre jour on avait du public et les supporters ont beaucoup poussé derrière nous. Et ils espèrent comme nous qu’on arrivera à faire quelque chose.
Est-ce que ça va donner davantage de visibilité au football dans le pays ?
Le handball est assez populaire en Macédoine mais le football gagne du terrain. Triompher au handball ne demande pas autant d’exigences qu’au football. Le football c’est un sport mondial, et tout le monde doit investir pour avoir une grande équipe et triompher. Le handball c’est compliqué, mais moins difficile qu’au football. Tout le monde aime le handball dans notre pays parce que nous avons réalisé d’importantes victoires. Mais petit à petit on arrive à faire la même chose avec le football.
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Quelles sont les ambitions de votre sélection pour cette compétition ?
On y va pas à pas, et on est déjà content d’être arrivé jusqu’ici. On va prendre l’Euro match après match, et tenter d’obtenir notre première victoire, ou des points pour se qualifier au tour suivant. Notre objectif est de d’abord gagner le premier match, et après on verra comment vont les choses.
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Comment vous préparez vous ?
On se prépare très bien, on prend le temps de récupérer, parce qu’il y a des joueurs qui ont joué énormément toute la saison. Beaucoup de repos, on s’entraîne en groupe et je pense qu’on va arriver à notre meilleur niveau pour cet Euro.
«On a battu l’Allemagne récemment, donc pourquoi pas aller en finale ?»
On a vu la Croatie faire de grandes choses à la Coupe du monde 2018, est-ce qu’on peut espérer un jour voir la Macédoine à un tel niveau ?
La Croatie est arrivée en finale au Mondial et c’était quelque chose d’incroyable, d’historique. Évidemment un Mondial c’est plus compliqué qu’un Euro. La Coupe d’Europe c’est plus facile donc pourquoi nous, on ne pourrait pas aller le plus loin possible ? Passer les groupes, passer un ou deux matches éliminatoires. Mais on doit être réaliste, c’est notre premier Euro. Ça va être difficile mais pas impossible. On est très enthousiaste, et suffisamment préparé pour faire de grandes choses et aller le plus loin possible. On a battu l’Allemagne récemment (2-1 en qualification pour la CDM 2022), donc pourquoi pas aller en finale ?
Vous pourriez être la surprise de l’Euro ?
Moi j’ai entendu des proches, mes coéquipiers, mes amis, dire que nous ne sommes que la Macédoine, et qu’on va sans doute perdre tous les matches. Que l’on devrait être simplement content d’être à cet Euro. Mais je l’ai toujours dit, on se prépare pour la compétition, et à partir de là : «Vamos !» On va y aller et je pense qu’on a l’équipe pour faire de grandes choses. Après être la surprise ou non, je ne peux pas te dire, mais nous on croit être une équipe qui peut surprendre. Pour nous, ça ne sera pas une surprise. Même si les gens disent que si, parce qu’on n’est pas aussi connu que d’autres nations.
Et toi, es-tu stressé d’affronter ces grandes nations ?
Non, je suis très tranquille et positif, parce que je suis toujours quelqu’un de calme. Si tu affrontes les choses dans le calme, tu prends toujours les bonnes décisions. J’ai juste hâte.
«Tu peux gagner contre n’importe quelle équipe si tu es à 100%»
Vous allez affronter l’Autriche, l’Ukraine et les Pays-Bas dans votre groupe, quelle équipe vous fait le plus peur ?
Toutes les équipes qui sont à l’Euro sont bonnes, parce que ce sont les meilleures d’Europe. Aucune équipe ne me fait peur, simplement je pense que certaines sont meilleures. On peut gagner contre l’Ukraine, contre l’Autriche et si on arrive à ramener des supporters on peut aussi gagner contre les Pays-Bas. Le football aujourd’hui est différent d’avant, tu peux gagner contre n’importe quelle équipe si tu es à 100%.
Est-ce que vous avez déjà des tactiques pour stopper Memphis, Malinovsky ou Kalajdzic ?
Je me fais confiance, je suis prêt pour le tournoi. Évidemment je regarde leurs matches, j’analyse etc. Je me prépare pour pouvoir les contenir de la meilleure des façons.
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A priori, hormis les Pays-Bas, il n’y a pas de très grosse équipe imbattable. Vous avez vos chances de jouer les 8e ?
Au final, les deux premiers de chaque groupe passent, et les meilleurs troisièmes, donc si on gagne un match et qu’on fait match nul on est sûr de passer. On va se focaliser sur le premier match, voir pour le second et je pense qu’on pourra passer les phases de poules.
«Quand on va gagner, ça va calmer un peu tout le monde»
Comment on gère d’être un outsider de l’Euro ?
C’est plutôt un avantage. Tout le monde te voit comme celui contre lequel on gagne et quand on va gagner, ça va calmer un peu tout le monde. On va montrer que l’on mérite du respect.
Tu es dans la sélection macédonienne depuis plus de 5 ans, comment a grandi la sélection pour en arriver là ?
On a accompli de très grandes choses, avec des victoires très importantes. Quand je suis arrivé à la sélection, on était très mal classé par la FIFA (ndlr : 162e), et aujourd’hui on est vers la 60e place. C’est le fruit de notre travail depuis cinq ans, de l’équipe, de la fédération, du sélectionneur et des joueurs. On a un groupe de joueurs spectaculaire, on a réussi tout ça ensemble jusqu’à se qualifier pour l’Euro. Aujourd’hui je vois que la sélection est beaucoup plus forte, plus respectée, plus valorisée qu’avant dans le monde du football.
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Dans la sélection il y a certains jeunes comme Elif Elmas, Churlinov ou Enis Bardhi qui sont un peu le renouveau de la sélection, comment tu perçois leur arrivée ?
Ce sont de jeunes joueurs très importants pour notre sélection, et ils font du très bon travail. L’équipe les a accueillis de la meilleure façon, on les a aidés. Et aujourd’hui ce sont eux qui aident beaucoup la sélection à grandir.
«On est une génération très solide et très importante, comme un groupe, pas seulement des individualités»
Dans la sélection il y a aussi des plus vieux, qui ont eu des carrières mouvementées ou qui ont percé dans le football tardivement. Qu’est-ce qui fait que votre groupe est spécial ?
On est un groupe qui vit très bien ensemble, on discute souvent sur les réseaux sociaux, l’ambiance entre nous est magique. Il y a des jeunes, des joueurs plus âgés, et ceux entre les deux, tout le monde marche dans le même sens et on se connaît à la perfection. On sait qu’à la fin on est tous là pour le même objectif, et il y a cette alchimie entre nous. Les plus vieux aident les plus jeunes, ceux qui sont là depuis quelque temps aident aussi à l’intégration. Pour tout cela on est une génération très solide et très importante, comme un groupe, pas seulement des individualités.
Tu es un peu entre les deux générations de jeunes et de plus âgés, quel est ton statut au sein de l’équipe ?
J’essaie d’aider les plus jeunes, et les plus vieux m’aident aussi. Je suis très heureux de pouvoir apporter à la sélection, pour qu’on progresse tous ensemble. Je sais m’amuser dans certains moments, et des fois je préfère être plutôt calme. J’aime bien profiter de cette bonne ambiance pour jouer avec tout le monde, mais j’aime bien avoir mon moment de calme aussi, pour me relaxer avant les matches.
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Le poste de gardien de but est différent des autres postes. Comment est-on gardien de but de l’équipe nationale de son pays et quelles responsabilités cela implique ?
C’est un poste très important, parce que tu dois défendre un pays tout entier, et tu as un gros poids sur tes épaules. Mais j’aime avoir ce poids, cette responsabilité, être le meilleur possible pour la sélection. Je suis très content d’avoir cette opportunité de porter autant de responsabilités.
«Goran Pandev est une référence pour tout le pays, pour tous les joueurs»
Dans votre équipe il y a aussi Goran Pandev, le mythe de la Macédoine du Nord. Ça fait quoi de jouer avec une aussi grande star ? Sera-t-il votre meilleur buteur à cet Euro ?
Goran Pandev est une référence pour tout le pays, pour tous les joueurs. C’est une très grande personne, et moi je mettrais en avant que c’est un joueur gigantesque qui a gagné énormément de titres, mais la personne est encore meilleure que le joueur. Je ne sais pas s’il sera notre meilleur buteur, mais il est capable de marquer des buts donc il pourrait le faire.
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Pour vous qualifier à l’Euro vous avez dû jouer contre le Kosovo et la Géorgie, ce n’était pas trop compliqué ?
La première rencontre était contre le Kosovo, et on était deux pays à lutter pour notre première qualification à l’Euro. J’ai toujours dit qu’on avait une meilleure équipe qu’eux, mais le match n’a pas été facile. Puis on a eu le match contre la Géorgie, plus compliqué parce qu’on a dû jouer chez eux, même s’il n’y avait pas de public. Mais au final j’avais aussi dit qu’on avait une équipe meilleure que la leur, et on a été la meilleure équipe. Ça a été plus compliqué que face au Kosovo, mais on a réussi et on s’est qualifié pour l’Euro.
Tu penses qu’il y aura du public macédonien pour vous soutenir lors de cet Euro ?
Notre public nous aide toujours, nous soutient beaucoup et nous donne ce « plus » qui fait que ça aurait pu nous aider pour nous qualifier. Ce qu’on veut aujourd’hui c’est remercier nos supporters et leur donner de la joie, parce qu’ils ont traversé un moment difficile comme le monde entier avec le Covid etc.
«Si tu as tout facilement, arriver à ton objectif a moins de saveur, tu apprécies moins ce qui t’arrive»
Tu as commencé le football dans ta ville natale de Kumanovo, au FK Kumanovo Eurosport, alors que le club principal est le FK Milano Kumanovo. Raconte-moi un peu comment tu as grandi là-bas…
Mon cousin jouait au football et ça m’a donné envie de jouer. J’ai demandé très jeune à jouer au football à mon père. Quand j’ai fêté mes 7 ans, mes parents m’ont inscrit dans l’équipe et puis j’ai grandi petit à petit, pour arriver jusque dans une équipe de première division macédonienne. J’y suis resté de mes 7 à mes 14 ans, avant que je ne rejoigne Rabotnicki. C’était une expérience unique, où j’ai pu m’amuser alors que le pays traversait des moments difficiles. C’était une période très spéciale pour moi, et ça m’a aidé à surmonter tout ça.
C’était difficile de grandir en tant que footballeur ?
En Macédoine il y a plus de difficultés qu’ailleurs, mais l’espoir et les rêves des enfants sont beaucoup plus grands que dans les pays où tu as tout ce qu’il faut pour réussir. Si tu as tout facilement, arriver à ton objectif a moins de saveur, tu apprécies moins ce qui t’arrive. Par exemple tu n’as pas cette galère pour arriver jusqu’au stade, c’est beaucoup plus spécial quand tu t’entraînes, tu profites beaucoup plus de jouer au football.
«On devait marcher 45 minutes pour aller à l’entraînement»
Tu avais quelles difficultés toi plus jeune ?
Moi et mon meilleur ami, on devait marcher 45 minutes pour aller à l’entraînement et autant pour revenir. Économiquement, le pays allait mal, toute la famille avait du mal. C’était difficile d’avoir des crampons, et dans mon cas des gants. C’est une pression qui te rend invincible. Ensuite tout au long de ta carrière tu acceptes mieux la douleur ou qu’on te porte préjudice, parce que depuis que tu es tout petit tu connais cette galère. Ça t’apprend à faire les choses dans la douleur et avec des difficultés. Tu sais mieux faire face aux imprévus.
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Tu as été formé au Rabotnicki comme beaucoup de joueurs au sein de l’équipe nationale. Comment ça s’est passé ?
J’ai été dans l’équipe qui forme beaucoup de jeunes joueurs, qui leur donne beaucoup d’opportunités pour réussir dans le football professionnel. J’ai commencé à 16 ans en première division, et à 17 ans j’ai commencé en Ligue Europa. Ça s’est très bien passé, j’ai saisi l’opportunité de jouer et de m’installer en tant que titulaire.
Le fait que beaucoup aient été formés au Rabotnicki facilite-t-il le jeu entre vous sur le terrain ?
On se connaît depuis très longtemps, il y a beaucoup de joueurs qui sont passés par là donc évidemment ça nous aide sur le terrain en sélection.
«Au Rabotnicki c’était beaucoup plus développé que dans d’autres clubs»
Qu’est-ce qui est enseigné au Rabotnicki ? Dans quelles conditions ?
J’ai appris à être un joueur professionnel. On a toujours eu une équipe avec des joueurs plus âgés qui apprenaient aux autres et des jeunes qui pouvaient beaucoup apporter et avaient beaucoup de rêves. Je suis passé d’un enfant à un joueur professionnel grâce aux autres joueurs, à l’entraîneur et au club.
Les équipes travaillent de plus en plus sur les infrastructures pour les plus jeunes, mais au Rabotnicki c’était beaucoup plus développé que dans d’autres clubs, ce qui permettait aux jeunes de quitter le pays très jeune pour réussir de la meilleure façon possible. C’était mieux pour les jeunes et le club.
Comment est le football macédonien ?
Le niveau n’est pas très haut. Récemment ça s’est un peu amélioré, on a eu une équipe qui s’est qualifiée pour l’Europa Ligue, pour les premiers tours de qualification à la Ligue des Champions. Le football est sur le bon chemin pour s’améliorer, pour avoir une meilleure sélection et une meilleure ligue. Quand j’étais petit, c’était plus difficile, aujourd’hui tout le monde du football a beaucoup grandi et c’est de plus en plus facile.
J’imagine que le football en Macédoine est très différent du football en Espagne. Quelles différences y a-t-il ? Sur les infrastructures, le style de jeu etc. ?
Le football espagnol est plus rapide, plus technique, quand le football macédonien est plus physique, avec de longs ballons et plus direct. Le football espagnol est plus élégant, avec beaucoup de passes. J’ai eu besoin de temps pour m’adapter, d’apprendre à davantage avoir le ballon dans les pieds mais ça s’est plutôt bien passé. L’Espagne est beaucoup plus en avance, ils ont plus d’infrastructures dans les clubs, dans la sélection, mais au final tout le monde joue au football et on a tous le minimum pour jouer. Évidemment quand tu as les infrastructures, ça rend les choses plus faciles mais la Macédoine progresse bien. Il faut qu’on continue à travailler dans ce sens-là et on espère un grand futur. Si on continue on aura de grands joueurs pour la sélection et on sera une nation bien meilleure.
«Mon meilleur souvenir c’est quand on s’est qualifié pour l’Euro»
Si tu devais te souvenir d’un seul moment de votre carrière, quel serait-il ?
Mon meilleur souvenir je pense que c’est le match contre la Géorgie, quand on s’est qualifié pour l’Euro. C’était magique.
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Récemment les nouveaux maillots de l’équipe nationale ont été présentés, les supporters n’ont pas accepté ce maillot au point que vous jouez avec l’ancien (le même depuis 2016). Que penses-tu des nouveaux maillots et de la réaction des supporters envers le nouveau maillot ? (Question de @FrMacedonien)
C’est normal qu’ils préfèrent l’ancien maillot, parce qu’on s’est qualifié avec ce maillot pour l’Euro, on l’a depuis beaucoup d’années donc il est très spécial. Il est historique, donc ça se comprend qu’ils préfèrent ce maillot-là.
Si un jour tu devais retourner en MFL1 (championnat macédonien), dans quel club irais-tu, un retour au Rabotnicki ?
J’ai toujours dit que j’aimerais jouer mon dernier match là où tout à commencer, à Rabotnicki. Quand je serai à la fin de ma carrière, j’aimerais jouer un dernier match là où toute cette étape de ma vie a commencé.
Tu vas rester au Rayo ?
J’aimerais jouer en Liga, c’est quelque chose d’unique et j’aimerais que ça soit avec le Rayo, parce que les supporters et le club le méritent.
Merci beaucoup à Stole Dimitrievski pour ses réponses et sa disponibilité.
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