Dans ce choc qui comptait pour la 30e journée de Bundesliga, c’est le Bayer Leverkusen qui avait pris le bon bout, en ouvrant le score. Et puis, le Bayern Munich s’est remis en mode rouleau compresseur pour s’imposer finalement assez tranquillement (4-2). Plus proche que jamais du titre, le Bayern empêche Leverkusen (5e) de passer devant M’Gladbach, 4e.
Les notes de Leverkusen :
Hradecky (3) : Le temps d’épeler son nom correctement, Levekusen a pris deux buts.
Dragovic (4) : Quel que soit le dispositif, Coman lui aura tout fait.
Bender (4) : Victime de la stratégie complètement bancale de son équipe et pourtant pas le plus ridicule du B04 face à Lewandowski et Müller.
Tapsoba (2) : Le seul joueur systématiquement pris au piège du hors-jeu, pourtant mis en place par son coach Peter Bosz.
Amiri (3) : Ni l’apport offensif, ni les qualités défensives requises pour jouer à ce poste dans un match de ce niveau.
Aranguiz (5) : Le chilien aura étalé sa palette de jeu de corps et de coups de crampons pour exister face au rouleau compresseur bavarois.
Baumgartlinger (3) : Complètement éclipsé par l’activité de Goretzka dans sa zone.
Bailey (2) : A été invité dès la pause à poursuivre sa partie de chasse au pigeon dehors.
Bellarabi (3) : Au vu des parpaings qui lui ont été servis par la suite, on comprendrait presque le fait qu’il aurait préféré se trouver n’importe où ailleurs à profiter du soleil que sur le terrain.
Alario (5) : Un ballon reçu, un but. Du coup, lui amener plus de ballons aurait été inspiré de la part de ses coéquipiers.
Diaby (2) : On connaît tous ce joueur qui au five réussit un dribble et s’enflamme complètement le reste de la séance au point d’en devenir insupportable pour ses coéquipiers. Et bien à Leverkusen, ce joueur c’est lui.
Havertz (10) : Il n’a pas joué donc rien à voir avec sa note. Non Jean-Charles, tu ne nous la feras pas avec ton histoire de bobo au genou, ceci est juste le flocage du maillot qui l’attend déjà du côté de la Bavière.
Les notes de Munich :
Neuer (5) : Il a froncé les sourcils quand Alario l’a fusillé de près. Et c’est tout.
Pavard (6) : Comme en Équipe de France, c’est le joueur le moins sexy et qu’on voit le moins sur le terrain, mais comme en Équipe de France, il sait faire le taf.
Boateng (4) : Il se fait aspirer comme un bleu sur le 1-0. Pas mieux après.
Alaba (4) : Avec Boateng, ils forment une charnière centrale qui est peut-être la seule faiblesse d’un Bayern de plus en plus impressionnant. Les Marx Brothers.
Davies (5) : Pas verni d’avoir à se coltiner ce gremlins de Bellarabi en première mi-temps, il a gambadé comme il en a l’habitude une fois l’attaquant du Bayer sorti.
Kimmich (7) : Il s’est transformé en quarterback pour martyriser le bloc adverse.
Goretzka (8) : Tous ces nouveaux muscles lui permettent d’avoir un volume de jeu impressionnant et notamment de récupérer des ballons haut, comme sur le but de Coman. GoGo gadget à Goretzka.
Coman (7) : On va espérer qu’il ne se blesse pas encore, après un énième retour en forme.
Gnabry (7) : Révélateur efficace du taux d’alcoolémie élevé des défenseurs adverses.
Müller (8) : Il n’est plus buteur, mais quel délice d’intelligence de jeu. Toujours un des meilleurs lorsqu’il s’agit d’ « interpréter les espaces ».
Lewandowski (6) : De bonnes combinaisons, de la frustration, un but et un jaune qui lui fera manquer le match capital face à Mönchengladbach.
Crédit photo : IconSport