Newcastle et l’Arabie saoudite ? «Une campagne de communication à 1 milliard d’euros, mais…»

 L’Arabie saoudite concrétise son projet de racheter le club anglais de Newcastle. Le pays du golfe suit la voie du Qatar avec le Paris Saint-Germain, ou des Émirats arabes unis avec Manchester City. Pour mieux comprendre cet investissement, nous avons rencontré Jean-Baptiste Guégan, spécialiste de la géopolitique du sport et co-auteur de « Football Investigation : les dessous du foot en Russie » avec Quentin Migliarini et Ruben Slagter. Décryptage d’une stratégie qui se veut diplomatique avant d’être sportive.

Ultimo Diez – En 2017, vous avez écrit « Géopolitique du sport, une autre explication du monde ». En quoi le football est-il un pan de la géopolitique contemporaine ?

Jean-Baptiste Guégan – Le football est devenu un instrument géopolitique, car le sport est aujourd’hui une composante des relations internationales. Cela a pris une forme plus importante que ce que nous avions connu au XXe siècle. Celui qui organise une Coupe du monde, ou qui possède un club rayonnant à l’échelle européenne et donc mondiale, devient un acteur médiatiquement visible. Cela montre sa capacité à être puissant, à la fois de manière douce et de manière forte.

Au niveau diplomatique, cela atteste de votre puissance et votre capacité à peser dans les institutions mondiales. Dans le même temps, vous faites rayonner l’image de votre pays. Vous augmentez son attractivité car vous donnez la meilleure image de vous-même, et vous contrôlez cette image.

On est dans une logique de Nation-branding, c’est-à-dire de reconstruction de « la marque pays ». Cela vous permet de mobiliser le calendrier international et d’être un acteur de ce calendrier. Vous ne subissez pas les évènements, vous les contrôlez. Cela fait de vous un pays qui peut montrer ce qu’il devient (Qatar, Arabie saoudite, Émirats arabes unis) ou prouver qu’il est incontournable (la Chine, les États-Unis).

Pouvez-vous décrire les rivalités entre les différentes puissances du golfe ?

Le golfe Persique se caractérise par la présence de pays qui ont massivement investi dans le football et le sport international. Le premier des acteurs, en terme d’antériorité, est le Qatar suivi des Émirats arabes unis.

Le Qatar a développé, dès le milieu des années 90, une politique d’investissements dans le sport pour des raisons économique et stratégique. Le Qatar évolue dans un environnement géopolitique complexe et insécure, où les adversités ne manquent pas (Iran, Arabie saoudite). Le sport lui a permis d’exister sur la scène internationale. En cela, le Qatar a tiré  les leçons de la Guerre du Golfe, qui a vu le Koweït être sauvé par les États-Unis.

« L’Arabie saoudite veut faire oublier son image très négative, ou du moins la cacher »

Pour les Émirats arabes unis, c’est différent. Le sport est un instrument pour entrer dans les instances internationales, mais aussi dans les pays dans lesquels elles s’implantaient. Ce qui leur permettait d’avoir accès aux réseaux décisionnels et relationnels, et donc bénéficier d’opportunités économiques, financières, et diplomatiques.

L’Arabie saoudite, de son côté, cherche à renouveler son image.  Le pays pâtit de son manque de revenu provenant du tourisme, car jusqu’à récemment, le pays était fermé aux touristes étrangers à l’exception des pèlerins. Son investissement dans le sport est dans l’optique de devenir attractif pour les grandes entreprises et investisseurs, afin d’envisager l’après-pétrole et financer son projet Neom (ville futuriste, ndlr).

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L’autre ambition est de faire oublier son image très négative, ou du moins la cacher. C’est ce que certaines ONG appellent du sport-washing. On peut penser à l’assassinat de Jamal Khashoggi (journaliste saoudien, ndlr), la condition des femmes et des homosexuels, ou la peine de mort qui était encore possible pour les mineurs jusqu’à récemment.

Si on rajoute à cela la guerre au Yémen, une des catastrophes humanitaires les plus importantes des dernières années, on comprend bien pourquoi ce pays investit tous azimuts dans le sport. Cependant, il y a une caractéristique commune à ces trois acteurs : la préparation de l’après-pétrole et de l’après-hydrocarbure.

Ils sont ainsi dans une logique de diversification de leurs économies à l’étranger. Ces engagements leur permettent de continuer à financer leur mode de vie et de maintenir les dynasties au pouvoir, tout en développant une politique sanitaire qui vise à faire du sport un élément d’entrainement des sociétés. Nous sommes dans trois pays où le sport est très peu pratiqué, où la mobilité ne favorise pas les déplacements et où l’on compte énormément de cas d’obésité et de maladies cardiovasculaires. Or, dans des pays qui auront affaire à des dépenses de santé croissantes à l’avenir, la systématisation du sport est un moyen de lutter contre ces maladies. Et donc, outre les politiques économiques et diplomatiques, il y a la dimension sanitaire. Nous sommes là dans une logique de prophylaxie pour éviter à devoir la note plus tard. C’est plutôt intelligent.

Le spectateur lambda imagine ces investisseurs comme des mécènes sans logique financière. Mythe ou réalité ?

Nous sommes sur des investisseurs institutionnels qui passent chacun par un souverain. Ils sont rationnels, mais n’ont pas la rationalité des acteurs du sport qu’ils concurrencent de manière déloyale. Ils arrivent avec les moyens d’un État que ne peut pas avoir une entreprise classique.

Par exemple, l’Olympique Lyonnais est l’un des acteurs avec le modèle économique le plus durable, le plus sophistiqué. Sauf que l’OL est concurrencé par un acteur qui n’a pas à se poser la question de sa rentabilité, à savoir le PSG. On estime que les Qatariens ont investi 1,8 milliard d’euros dans le club parisien. La capacité d’investissement de l’OL ne pourra jamais atteindre ces proportions. Et on sait qu’il existe une corrélation entre la puissance financière et les performances sportives.

« On peut se demander si l’investissement de l’Arabie saoudite à Newcastle est rationnel… »

Dans le sport, leurs investissements ne sont pas irrationnels. L’Arabie saoudite a payé très cher les droits de la Supercoupe d’Italie et d’Espagne, en multipliant par 3 ou 4 les prix habituels. C’est ce qu’on appelle un droit d’entrée. Est-ce irrationnel ? Non. Par contre, est-ce impossible à suivre pour les acteurs traditionnels ? Oui.

Bien sûr qu’ils veulent la performance sportive, mais ils cherchent surtout le rayonnement diplomatique. Pour le Qatar, c’est une réussite. En 2010, ce pays était vu par les Français comme une menace. 10 ans plus tard, ce n’est plus le cas. Ils ont normalisé leur image. C’est ce que va essayer de faire l’Arabie saoudite.

Mais le sport et la très haute performance, recherchée par ces clubs comme le PSG ou Manchester City, nécessite du temps.

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On peut donc se demander si l’investissement de l’Arabie saoudite à Newcastle est rationnel. Ils seront confrontés à un Big 6 en Premier League, et Newcastle n’a pas l’aura de Manchester United.  Même si c’est un club phare et historique du football anglais, ce n’est pas un club de Londres ni de Manchester. Si c’est pour gagner la Premier League, ça va être compliqué. Par contre, si c’est pour normaliser leurs relations avec les Britanniques et montrer que le régime n’est pas si oppressif qu’il y parait, c’est intelligent. Une campagne de communication à 1 milliard d’euros, c’est cher, mais pas tant que ça quand on voit les retombées potentielles.

A titre d’exemple : le Rwanda et la campagne « Visit Rwanda », monnayée auprès d’Arsenal pour 5,7M€/an. Cela a entrainé 60M€ de retombées annuelles. En investissant dans le sponsoring sportif, on a donné envie à des gens d’aller visiter le Rwanda. Alors que, pour beaucoup d’occidentaux, le Rwanda est toujours associé au génocide de la fin des années 90.

On connaît l’antagonisme entre le Qatar et l’Arabie saoudite. Pourquoi les Saoudiens n’ont pas cherché à concurrencer QSI et le PSG en France ?  

Sans manquer de respect à notre championnat que j’adore et suis depuis plus de 30 ans, on regarde le football français comme s’il était un football important. Ce n’est pas pour rien que les Anglais nous présente comme une « ligue de fermiers ». Pour eux, on est un championnat de développement un peu plus perfectionné que les autres, où il y a une foule de talents. On est un gigantesque centre de formation pour les autres. La France est l’un des trois pays exportateurs de joueurs de foot avec le Brésil et l’Argentine.

La question n’est pas de savoir s’il faut investir en France. La question est de savoir quels sont les intérêts sportifs et retombées mondiales. Quand on voit les matches français qui sont diffusés à l’étranger, ce ne sont que les matches du PSG. C’est très révélateur.

« Leeds et le Qatar ? Cela aurait du sens économiquement »

S’affronter en France n’est pas une bonne idée car la politique étrangère française écoute à la fois les Qatariens et les Émiratis. Venir juste pour battre le Qatar sur un terrain de foot, ce n’est pas très rationnel.

Et puis, quelles sont les opportunités ? Il y a eu Lille, mais c’est particulier et déjà pris. Il y avait Bordeaux qui aurait pu être une bonne pioche, car c’est une marque mondialement connue. Mais le contexte politique n’était pas favorable. Il y a Marseille, mais c’est comme Naples : deux villes du Sud, volcaniques, avec un public très compliqué, qui ne vous permettra pas de bénéficier de la proximité que vous pourrez avoir via le sport avec les élites politiques. A Marseille, ce n’est pas parce qu’Emmanuel Macron porte un maillot de l’OM que cela va favoriser des logiques d’entrisme.

Les investissements en France pourraient être intéressants. On le voit avec INEOS qui investit à Nice. Mais dans la cacophonie actuelle de la Ligue… Il suffit de voir l’incapacité du foot français à parler d’une seule voix actuellement, à tel point qu’il a été rappelé à l’ordre par Édouard Philippe.

Il y a quelques mois, on parlait d’un rachat de Leeds par QSI, avec l’arrivée probable des Saoudiens à Newcastle. Cela ne va t-il pas pousser les Qatariens à poursuivre leur stratégie d’internationalisation ?

Les Anglais estiment que des discussions entre Leeds et QSI ont commencé. Mais les discussions sont longues.

Est-ce que cela aurait du sens ? Économiquement, oui. Car vous achetez un club que vous payez entre 200 et 300M£. C’est plus cher que le PSG mais ce n’est pas énorme. Manchester United est valorisé à 4 milliards. Cela reste un investissement qui a du sens, surtout s’ils montent en Premier League car ils engrangeraient des droits télés conséquents. D’entrée, vous faites un jackpot fou. Mais quels sont les objectifs sous-jacents à cette acquisition ?

« Si QSI investit à Leeds, cela ajouterait une dimension géopolitique, et donc très sulfureuse, à la Premier League »

Au niveau influence, c’est la même stratégie que celle réalisée au PSG. Au niveau économique, c’est rentable à terme, notamment avec le niveau des droits TV en Angleterre. Cela permettra surtout de mettre en avant, dans le monde anglo-saxon, la marque Qatar.

Londres, c’est le réseau relationnel du Qatar. Il ne faut pas penser que la France est le premier, c’est en réalité un terrain d’investissement secondaire derrière les États-Unis, l’Allemagne et l’Angleterre.

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C’est là qu’on aurait une logique de compétition et confrontation avec les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite. Mais soyons honnête : la crise dans le golfe Persique à tendance à s’apaiser, même si beIN Sports a critiqué un peu la venue des Saoudiens en mettant la pression sur la Premier League. Personne n’a intérêt, dans la crise actuelle des hydrocarbures, à attiser des tensions car cela nuit à tout le monde.

Ces confrontations pourraient donner lieu à des derbies du Golfe délocalisés, à la manière de ce qu’on a vécu au moment de la Coupe d’Asie. Maintenant, soyons raisonnables. Cela ne reste que du sport et c’est d’abord ce qu’on veut y voir. Les supporters des clubs adverses brocarderaient ces clubs : « Vous êtes  financés par des pays du Golfe. » Mais fondamentalement, est-ce que cela changerait le terrain ?

Si QSI investit à Leeds, cela ajouterait une dimension géopolitique, et donc très sulfureuse, à la Premier League. Ça accroîtrait l’attractivité et l’intérêt du feuilleton. Cela déchainerait aussi les ONG qui défendent les Droits de l’Homme, à raison car le sport n’a pas à être un instrument politique pour les États. Le sport est censé être apolitique, même si dans les faits, ça ne l’a jamais vraiment été.

L’arrivée des Saoudiens en Premier League peut-elle faire repartir à la hausse des droits TV déjà irrationnels ?

Si vous rentabilisez les droits, ils ne sont plus irrationnels. Ils sont importants mais pour l’instant, la bulle des droits, à partir du moment où il y a des personnes qui regardent et paient, ça devient un vrai marché. Ce n’est pas une économie artificielle.

Après, ces droits sont très élevés et dans un contexte de crise, les gens ne pourront pas payer aussi cher. C’est la raison pour laquelle les droits peuvent baisser. Les Saoudiens ne vont peut-être pas déverser des milliards d’euros et arriver avec le profil du nouveau riche. De surcroit, l’écosystème anglais a déjà fortement réagi avec Manchester City. Les Émiratis ont commencé en faisant profil bas. Comme Chelsea, ils y sont allé progressivement et n’ont pas construit une armada dès la 1re année.

« La stratégie saoudienne doit-elle être discrète ou au contraire brutale ? »

Les Émiratis ont parfois été arrogants, et ils l’ont payé car ils ont très mal été reçus par les autres clubs et les médias, qui ne sont pas aussi policés que les médias latins. S’il y a des problèmes, la presse anglo-saxonne ira les chercher et les feuilletonner.

L’ampleur de la crise mondiale et la détention des droits dans certains pays du Golfe par beIN Sports sont des indicateurs qui permettront de savoir si les droits vont augmenter avec l’arrivée des Saoudiens. Ces derniers vont-ils créer un groupe visant à acheter des droits ? Ce n’est pas impossible.

Aujourd’hui, nous sommes plus à l’heure des questions qu’à l’heure des affirmations. Il peut y avoir énormément d’effets positifs pour la Premier League, tant pour son spectacle que pour son financement. Or, ils peuvent être rapidement contrebalancés par un bad buzz entretenu par les ONG ou les concurrents des Saoudiens.

Dernier contexte à considérer : le Brexit. Que va-t-il se passer pour les joueurs étrangers une fois qu’on sortira de la période transitoire ? Les meilleurs auront des permis de travail accordés. C’est pour les joueurs de complément que ça risque d’être compliqué.

Les Saoudiens seront obligés de se rendre visibles. Mais la tête du club ne pourrait ne pas être étiquetée Arabie saoudite, un peu comme Manchester City. En somme, la stratégie saoudienne doit-elle être discrète, étalée dans le temps ou au contraire brutale ?

Vous avez parlez de l’impact de la crise financière. On constate une baisse vertigineuse du cours du baril. Cela aura-t-il un impact sur la capacité d’investissement de l’Arabie saoudite sur le marché des transferts ?

La baisse du cours du Brent a un impact direct sur leurs revenus, puisque les royalties sur les ventes de pétrole sont ce qui leur permettent de tenir leur mode de vie, et plus encore de maintenir la dynastie au pouvoir. C’est un équilibre fragile.

Soyons honnêtes : si la crise s’arrête dans 6 mois, ça repartira car on sera toujours sur des économies très carbonées. Mais oui, elle peut nous permettre de pivoter vers un modèle économique plus vertueux écologiquement. Cela enlèverait une bonne partie de l’influence des États du golfe.

« J’espère pour eux que les Saoudiens auront regardé ce qu’on fait le PSG ou Manchester City »

Cependant, la demande de pétrole, dès lors que l’économie reviendra à la normale, sera toujours là. La Chine a son modèle de développement à entretenir, il y aura toujours besoin de Brent. Cela reste la première énergie consommée. Par contre, on a tendance à oublier une chose. Pour que les grandes compagnies pétrolières financent l’exploitation de nouveaux gisements, il faut des milliards d’euros, et la crise affecte cette capacité. C’est là qu’on risque d’avoir un problème avec une raréfaction du pétrole à moyen terme, à cause justement de cette crise si elle perdure.

De plus, si les cours du pétrole et du gaz s’effondrent et ne permettent pas des rentrées d’argent suffisantes, tout le modèle économique et politique des États du golfe sera déstabilisé. Ils ne sont pas dans une phase de diversification assez avancée.

On parle d’Allegri, de Benitez et de Pochettino pour entrainer Newcastle. Les Saoudiens ne sont pas réputés pour leur patience. Comment envisager cette cohabitation ?

J’espère pour eux que les Saoudiens auront regardé ce qu’on fait le PSG ou Manchester City. On l’a vu avec une étude récente du CIES : la stabilité des équipes et des staffs permet la performance. Si vous changez le staff tous les ans pour des raisons de performances brutes immédiates, vous ne gagnerez jamais la Ligue des champions. C’est ce que Paris a compris en faisant revenir Leonardo et en ne fragilisant pas Tuchel. C’est pour ça que Manchester City a tout fait pour enrôler Pep Guardiola et l’a gardé. C’est comme ça que Liverpool a gagné. Ils n’ont pas recruté à l’intersaison, ils ont fait confiance à Jürgen Klopp. Plus votre équipe et votre organigramme sont pérennes, plus ça fonctionne. Newcastle a intérêt à prendre un bâtisseur qui peut gagner.

Benitez me parait moins favorable car il représente un type de management qui n’a pas fonctionné ces dernières années. Après c’est un bâtisseur. Reste à savoir s’il peut s’entendre avec des propriétaires saoudiens interventionnistes. On ne sait pas quel organigramme et quelle gouvernance ils vont mettre en place. Est-ce qu’on aura un management très directif à la manière du PSG, qui a renvoyé Kombouaré pour mettre Ancelotti, quitte à le fragiliser après ?

Allegri peut être une solution, mais c’est quelqu’un qui vient pour gagner. D’emblée il demandera des investissements importants. Il demandera à ce que le club soit à sa main. Il suffit de regarder le livre qu’il a sorti : ce n’est pas un théoricien, c’est un praticien. Allegri a besoin d’une institution déjà solide.

Tout dépend des objectifs. Si vous souhaitez être européen dès la première année, Allegri peut être une solution mais vous avez intérêt à bien le rémunérer. Cela va dépendre d’autres facteurs comme le marché des entraineurs et la crise du coronavirus.

Pochettino, c’est formidable, mais il ne faut pas oublier que les bancs de Manchester United ou du PSG ne sont pas sûrs. Cela peut l’intéresser de revenir à Paris. Il faut voir ses relations avec Leonardo. Il fait partie des top managers qui peuvent être demandés. Pochettino cumule les deux compétences, on a vu ce qu’il a fait à Tottenham même s’il n’a pas gagné.

Des trois entraîneurs que vous citez, Benitez ne m’apparait pas une solution d’avenir. Mais tout dépend de ce que recherche le fond souverain saoudien. Dans tous les cas, pour le journaliste, l’observateur, le fan et plus encore le supporter de Newcastle, c’est particulièrement passionnant et enthousiasmant.

Crédits photos : IconSport 

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Menottiste je dirais même plus Bielsiste bref l'amour m'a rayé comme le maillot de l'Argentine