Tops/Flops Mönchengladbach-Manchester City : Cancelo surnage, l’équipe de Rose coule

Une nouvelle victoire à l’extérieur dans ces 8es de finale aller de Ligue des champions. Le Borussia Mönchengladbach « accueillait » à la Puskas Arena (Hongrie) l’équipe de Manchester City, la faute à un satané virus. Les hommes de Pep Guardiola ont totalement dominé la partie, et l’emporte 0-2 avec des buts de Bernardo Silva et Gabriel Jesus. Nos tops et nos flops de la rencontre :

Tops

Le pressing des Citizens

Les joueurs du Borussia n’ont connu aucun répit, le pressing des Citizens étant parfaitement rodé et ça dès le coup d’envoi. Manchester City a confisqué le ballon, s’installant dans le demi-terrain adverse. Les hommes de Rose n’ont pratiquement jamais franchi la ligne médiane. Une partition des grands soirs par le chef d’orchestre Pep Guardiola, où les joueurs pressent ensemble avec un rôle précis.

Benfica City

João Cancelo et Bernardo Silva sont à la baguette de chaque action offensive qui mène à un but citizen. Sur le premier, Cancelo sert Bernardo Silva d’une sublime galette que l’ancien Monégasque rentre d’un coup de tête. Sur le deuxième but, Cancelo, encore lui, renverse le jeu sur son copain Bernardo placé au second poteau. Il la remet à Gabriel Jesus qui ajuste Sommer. Partidazo des anciens du Benfica, avec un Ruben Dias qui a su combiner assise défensive et pressing (très) haut.

Ilkay Gündogan

Difficile de choisir un troisième larron, tellement Kyle Walker et Gabriel Jesus méritent aussi ce spot. Mais même s’il ne marque pas de doublé ce soir, Ilkay Gündogan a régalé à tout niveau. Hyper actif, l’Allemand était entre chaque ligne, dans chaque intervalle pour récupérer ou adresser des passes merveilleuses. Son jeu en une touche rentre immédiatement au Musée du Louvre.

À LIRE AUSSI – Tops/flops : Atalanta – Real Madrid : Freuler voit rouge, Mendy sauve les siens

Flops

Lars Stindl

Le numéro 9 du Borussia a fait beaucoup, beaucoup de peine ce soir. Privé de ballon, vu que les possessions (39%) de son équipe se sont essentiellement jouées dans sa propre surface. À la recherche d’une opportunité pour relancer proprement sans subir le pressing. Obligé de redescendre continuellement, l’Allemand n’est même pas au bon endroit quand son équipe arrive enfin à dépasser la ligne médiane. Un soir à oublier.

Christophe Krammer

Le milieu allemand n’a absolument pas supporté le pressing constant mis par Rodri et Gündogan. Dans l’utilisation du ballon, il a particulièrement souffert et mis en danger son équipe lors de ses nombreuses pertes de balle (10) et de duels (5). Seul Neuhaus a réussi à se défaire temporairement de la vague bleue, pour au moins se tourner vers le but adverse.

L’instant Ultimo Diez

À la 61e, Gladbach tire pour la première fois en direction des cages citizens. Et soirée européenne oblige, c’est Alassane Pléa qui est le destinataire d’un centre de Zakaria. Le Français, sans trop de solutions, tente un sublime coup du scorpion, qui atterrit pas loin des cages d’Ederson.

Crédit photo : PictureAlliance / Icon Sport

0