[Tops/Flops] Manchester City – PSG : Mahrez Ballon d’Or, Di Maria vite dehors

Après une défaite 1-2 au Parc la semaine passée, le PSG se déplaçait à Manchester pour y disputer une place en finale de Ligue des Champions. Rapidement cueillie à froid par Mahrez, l’équipe de Pochettino n’aura jamais su se relever. En deuxième période, Paris aura pris un deuxième contre. Et patatra … 2-0 pour City qui va en finale. Le meilleur s’impose. Nos tops et nos flops. 

Tops

Ruben Dias

La muraille portugaise s’impose match après match comme l’un des grands défenseurs de la planète football. Va falloir s’y mettre à plusieurs pour lui passer dessus cet été …

Marco Verratti (jusqu’au 2-0)

Dieu que ça doit être dur d’être tout seul et paradoxalement si entouré. Il a tenté d’apporter créativité et liant dans une équipe qui en manquait beaucoup. Sorti de son match et retombé dans ses travers après la 60ème par le contexte et sans doute l’épuisement psychologique.

Riyad Mahrez et Phil Foden

Buteur à l’aller, double buteur au retour, l’international algérien sera forcément dans la discussion des plus belles distinctions individuelles. Le jeune anglais n’en est pas encore là, mais a posé ses balls sur la pelouse gelée. Quels talents.

Jérome Rothen

Du haut de son poste commentateur, il voyait tout avant tout le monde. Il sentait tout. Entre conseils et encouragements, cris et critiques, il a traversé son match tel un MVP. Si les parisiens l’avaient écouté, ils auraient forcément triomphé. Donnons un banc à un tel génie.

Flops

Alessandro Florenzi

Principale cible du précédant nommé, lui a traversé son match tel un fantome. Tel un mec cramé, pas au niveau physiquement et tactiquement. Comme un mec qui venait d’apprendre que quoiqu’il arrive, il ne resterait pas à Paris.

Ander Herrera

Sans doute très bon syndicaliste, mais à ce niveau-là, pas de place pour des Philippe Martinez. Mériterait presque d’être dans les tops pour sa conférence d’après match magistrale.

Mauro Icardi

C’était prévisible. Le miracle n’aura pas eu lieu. 16 ballons touchés, aucun dans la surface, aucune frappe au but. Beaucoup trop insuffisant, là aussi.

Le Papa du match : Fernandinho

Certains yeux ont été interloqués de voir Rodri remplacé par le brésilien au coup d’envoi. Mais que personne ne s’y trompe, le vétéran a été capital et essentiel dans son rôle. De la bagarre, pas mal de tacles, du trashtalking, de l’expérience … Il aura fait dégoupiller Di Maria et aura fait basculer le match dans ce qu’il adore : un Royal Rumble. Petit Fernand par le nom, Immense Fernand par l’importance.

Le chiffre du soir : 10

Ca faisait 10 ans que Pep Guardiola n’avait pas senti l’odeur d’une finale de Champions League. Il sera opposé à Tuchel ou à Zidane, dans un duel de style à n’en pas douter. Semblait ce soir être le plus heureux des hommes. Malédiction rompue.

Crédits photos : IconSport

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