Jacques Monclar, c’est une voix rauque qui sent bon les nuits passées en compagnie de Stephen Curry, Kyrie Irving et consorts. Mais Jacques Monclar, c’est aussi un amoureux d’une autre balle ronde et de la capitale des Gaules. Rencontre avec « The Voice », lors du lancement du Winamax Poker Tour.
- Vous aimez beaucoup le football, d’où vous vient cette deuxième passion ?
J’ai grandi à Lyon, mon père m’a amené à Gerland quand j’avais 5 ans. J’ai commencé à voir jouer tout petit des joueurs comme Di Nallo, c’est un club que j’ai suivi tout le temps. L’Equipe de France entre mes 10 et 20 ans, elle n’a pas fait la Coupe du Monde donc on suivait le football mondial sans l’équipe de France. Mais j’ai tout de même toujours suivi le foot.
- Quel est votre premier souvenir football ? Et votre meilleur souvenir football ?
Mon premier souvenir c’est la Coupe de France de Lyon en 1964. Le meilleur souvenir j’espère qu’il est à venir mais sinon je dirais que c’est le premier titre de Lyon en 2002.
- Est-ce que vous regardez beaucoup le football en ce moment ?
Oui je regarde beaucoup le football en début de saison. Ensuite, je trie un peu et je m’y remets en février/mars lorsque cela devient important. Vous savez en sport collectif, c’est au printemps que l’on gagne des titres.
- Quel est votre joueur préféré ?
On a toujours des joueurs de cœur, pendant longtemps j’ai adoré Steven Gerrard. Mais sinon j’aime des équipes, j’aime l’histoire. J’ai aimé l’histoire de l’Argentine avec sa qualification pour la Coupe du Monde 2018.
- On a vu qu’Omar était presque devenu fou en commentant ce match.
Oui, et il a fallu que les joueurs argentins soient aussi fous qu’Omar pour passer et s’en sortir. Car c’était vraiment compliqué, mais c’est marrant l’alignement des planètes qu’il y a eu ce soir-là.
- Est-ce qu’il y a une équipe dont vous appréciez particulièrement le style de jeu en ce moment ?
J’apprécie surtout les équipes qui gagnent. Je veux bien les styles de jeu mais pour moi la manière vient après le résultat. Je vais vous donner un exemple très clair. J’ai lu beaucoup de commentaires sévères après le match de l’Equipe de France en Bulgarie où pour le coup, sans être un match couperet absolu, un mauvais résultat aurait pu être préjudiciable. C’est vrai que ce n’était pas un beau match mais une équipe solidaire jouant un peu à la manière de l’Atlético Madrid ça peut exister et ça doit faire parti du bagage d’une équipe. Lorsque l’on voit des purges comme contre le Luxembourg ou la deuxième mi-temps du match contre la Biélorussie c’est sûr que ce n’est pas agréable, voir normal. Mais des combats comme à Sofia où il y a un impératif de résultat, je comprends.
- Comment jugez-vous le début de saison de l’OL ?
Depuis leur victoire face à Monaco un peu mieux. Je trouve qu’il y a des séquences de jeu dans cette équipe qui sont intéressantes mais ce qu’il manque c’est la constance. C’est bien beau d’être bon au Parc des Princes, de faire des matchs avec beaucoup de buts bons pour le spectacle contre Bordeaux ou encore Monaco. Mais pour l’instant cette équipe manque de repères en défense centrale et n’est pas constante. Pourtant elle a des séquences de jeu qui sont excellentes. Pour en revenir au match contre Monaco, c’est rare qu’Anthony Lopes que j’adore mais que je vais chambrer, prenne un but au premier poteau.
- On aime vous écouter commenter le basket, la NBA mais est-ce que vous pourriez un jour commenter un match de football ? Vous sentez vous capable de le faire ?
Non je ne pense pas. Je peux en parler parce que j’aime ça, mais au basket je m’appuie trop sur le jeu pour commenter, je ne pourrais pas faire ça en football. Et puis chacun son métier.
- Est-ce que vous avez une action de football en tête sur laquelle vous pourriez littéralement péter les plombs en la commentant en direct comme sur le fameux dunk de Ginobili face à Miami lors du Game 5 des Finals de 2014 ?
Le dunk de Manu Ginobili :
Oui bien sûr, soit le but de Michel Platini avec la Juventus soit la reprise de Van Basten. Là je serais parti en live !
Le but de Van Basten :
Et celui de Michel Platini :
- En NBA on parle de GOAT pour désigner le meilleur de tous les temps. Qui est pour vous le GOAT du football ?
C’est plus dur parce qu’il y a 11 mecs déjà dans le foot, je pense que l’on devrait mettre les gardiens à part car ce n’est pas tout à fait le même métier. Mais sinon je dirais Pelé quand même.
- Si vous deviez nous donner votre meilleure équipe All time ?
De bonne foi ou de mauvaise ? Allez mauvaise foi.
Buffon
Carlos Alberto- Trésor-Beckenbauer-Di Meco
Gerrard-Vieira
Giresse
Platini-Pelé-Neymar
Un grand merci à Jacques, à toute l’équipe Winamax, et à l’agence SK Communication.
Crédit photo : Martin Bureau / AFP