Hier se tenait le tirage au sort des poules de l’Euro 2020. Si celles-ci ne sont pas tout à fait complètes, Ultimo Diez a quand même déjà regardé dans sa boule de cristal pour y voir le futur. Enfin, presque.
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Groupe A : Italie, Turquie, Suisse et Pays de Galles
Pour ouvrir le tournoi, les Italiens font leur retour dans une grande compétition internationale, après avoir manqué le dernier Mondial. Suite à une phase de qualification parfaite, Roberto Mancini panique et décide de remettre à l’honneur le catenaccio. Verratti récolte deux cartons jaunes en 25 minutes et la Turquie remporte le match d’ouverture. Les Italiens, grâce notamment à un but de Balotelli contre la Suisse et le Pays de Galles, arriveront tout de même à se qualifier.
Dans le même temps, Gareth Bale est porté disparu. La dernière recherche Google de son téléphone indique « Golf in Baku and Roma ». Depuis, nous sommes sans nouvelles de lui. La Turquie en profite pour obtenir le 2e billet qualificatif.
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Groupe B : Belgique, Russie, Danemark et Finlande
Les Belges profitent de la canicule estivale. Pas habitués, les pauvres Russes, Danois et Finlandais n’arrivent pas à avancer sur le terrain. Avec trois victoires en trois matchs, la Belgique domine son groupe. Après une victoire 3-0 contre des Finlandais rougis par le soleil, Thibaut Courtois déclare pour la 15e fois de la compétition : « On pratique vraiment un beau jeu. Vous avez vu hein, on joue bien au football. Hé ho, vous avez regardé le match ?? C’était du beau football non ? ».
Dans le même temps, les Danois, qui jouent tranquillement leurs trois matchs à Copenhague, attendent sagement les Russes pour le match décisif pour la 2e place. Eriksen remporte son duel face à Golovin et le Danemark s’impose… jusqu’à une intervention de Poutine dans le bureau de l’arbitre. Ce dernier se souvient, comme par magie, d’un penalty oublié à la 72e. Il rappelle les joueurs sur le terrain et relance le match. La Russie va finalement gagner et se qualifier. Merci Vlad.
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Groupe C : Ukraine, Pays-Bas, Autriche et Kosovo (vainqueur des barrages)
Avec une armada emmenée par De Jong, De Ligt, Wijnaldum, Van de Beek et Memphis, les Pays-Bas s’attendent à briller lors de cet Euro. Mais ils se font directement glacer par l’Ukraine lors du 1er match. Memphis se sort alors les doigts des oreilles et qualifie les Oranjes, en battant l’Autriche et le Kosovo.
C’est d’ailleurs le match entre le Kosovo et l’Ukraine qui va marquer la compétition. Les 22 joueurs refusent de disputer la rencontre, préférant se tenir la main en scandant « Russie, Russie, on t’encu*** ». Choquée, l’UEFA compte éliminer les deux équipes. Mais devant la vox populi des réseaux sociaux, Aleksander Čeferin, le Président de l’UEFA, décide finalement de qualifier directement les deux nations. L’Autriche, déjà éliminée après cette décision, ne joue même pas le dernier match.
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Groupe D : Angleterre, Croatie, République tchèque et Serbie (vainqueur des barrages)
Directement mise dans le bain avec un match contre les vice-champions du Monde, l’Angleterre s’impose à Wembley grâce au duo Sterling-Kane. Mais au fur et à mesure, la compétition se gâte pour les Anglais. Mécontent de laisser sa place à Vardy dans le temps additionnel du match contre la Serbie, Sancho quitte le groupe anglais. Et dans la 3e rencontre de la poule, contre la République tchèque, une bagarre éclate. Après un gros tacle par derrière de Sterling sur Henderson, qui partait pourtant aux buts, Joe Gomez vient défendre son coéquipier de Liverpool contre l’assaillant Citizen. « Le groupe vit bien », tempère Southgate.
Dans le même temps, dans un groupe estampillé ex-URSS, la Croatie va piétiner contre les Tchèques avant d’affronter la Serbie dans un match aussi tendu que décisif. Buteur sur penalty, Modric qualifie son équipe. Gianni Infantino est à deux doigts d’annuler les votes pour le prochain ballon d’or.
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Groupe E : Espagne, Suède, Pologne et Irlande (vainqueur des barrages)
En pleine confiance, l’Espagne s’avance favorite de cet Euro. La veille de la compétition, Florentino Perez se permet de déclarer : « bonne chance à l’équipe d’Espagne, je suis sûr que Luis Enrique fera du très bon boulot ». Choqué de cette nouvelle provocation, Luis Rubiales vire le sélectionneur et décide de nommer un certain Santi Sanchez à la tête de la sélection. Le stagiaire au service marketing de la fédération espagnole est dépassé. La Roja est éliminée après seulement trois matchs.
La Suède, avec son beau maillot vintage, domine ce groupe, marqué par le match entre la Pologne et l’Irlande. Les deux équipes se retrouvent dans le tunnel et commence à débattre sur le meilleur alcool : la bière pour les Irlandais, la vodka pour les Polonais. Soucieux de conclure ce débat en bonne et due forme, les joueurs vont donner de leur personne et se rejoignent dans un bar. Après 90 minutes buvette, trois Irlandais et deux Polonais sont encore debout. L’arbitre (le barman) désigne alors l’Irlande vainqueur de cette rencontre.
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Groupe F : Allemagne, France, Portugal et Hongrie (vainqueur des barrages)
Ce groupe de la mort est très serré. L’Allemagne bat la France 2-0, la France bat le Portugal 2-0 et le Portugal bat l’Allemagne 2-0. Ces trois équipes se débarrassent également de la Hongrie, à chaque fois sur le score de 2-1. Comment départager trois nations avec exactement le même bilan ? L’UEFA s’en remet alors à René le pigeon, la mascotte animale de l’événement. Celui-ci doit aller picorer dans des gamelles pour décider des qualifiés. Hélas, sous la pression, l’oiseau panique et entame une grève de la fin, qui conduira la pauvre bête au suicide.
Avec toutes les associations de protection animale sur le dos, l’UEFA décide de calmer le jeu et de qualifier les trois nations pour les 8e de finale. « Et pour le classement de la poule, vous vous démerdez. Tout ça c’est de la faute de Platini bordel ! », s’agace un Aleksander Čeferin à bout, la gorge nouée et les yeux mouillés.
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